Premier pape à fouler dimanche le sol de la péninsule arabique, l’argentin veut poursuivre le dialogue religieux, tout en plaidant pour une « étude critique du Coran ».
L’Argentin Jorge Bergoglio s’apprête à faire ce dimanche un nouveau pas d’ouverture en direction de l’islam, en se rendant sur le sol de la péninsule arabique (qui regroupe plusieurs pays, dont l’Arabie Saoudite, le Koweït, le Qatar…)
Dans l’histoire du dialogue compliqué entre papes et monde musulman, le pape François se distingue par son langage fraternel et prudent. « Le pape François est différent de son prédécesseur Benoît XVI, car il privilégie la rencontre interpersonnelle aux subtilités théologiques », pointe le père Valentino Cottini à Rome. […]
LA DIFFICILE CRITIQUE DU CORAN
Le pape François évite de son côté les analyses théologiques touchant au contenu du Coran. Ses appels incessants en faveur de l’accueil des réfugiés, dont une grande partie sont musulmans, lui ont fait gagner des points auprès de cette communauté.
Dans des entretiens avec le sociologue français Dominique Wolton, le pape François juge que « le dialogue avance bien », même s’il aimerait que les musulmans progressent sur l’interprétation du Coran.
« Je pense que cela leur ferait du bien de faire une étude critique du Coran, comme nous l’avons fait avec nos Écritures. La méthode historique et critique d’interprétation les fera évoluer », a-t-il confié.
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