Le nouveau livre de l’historienne et l’islamologue Lina Murr Nehmé est consacré aux femmes dans l’islam. Le roi d’Arabie Saoudite condamne ses filles à mourir de faim. Les dirigeants de ce monde laissent faire. Des hommes, en plein Paris, traitent une actrice musulmane de mécréante et tentent de la brûler vive. Les passants ne la secourent pas. Un jeune homme torture à mort et tue sa voisine juive en criant « Allahou Akbar ». La presse tait le crime. Ce sont des mots, des discours qui sont à l’origine de ces crimes barbares. Pourquoi certains prédicateurs interdisent-ils, en France, aux musulmanes de sortir et de s’habiller à la française ? Pourquoi les prétendent-ils inférieures aux hommes ? Pourquoi demandent-ils aux hommes de les battre ? Quel rapport y a-t-il entre djihadisme, maltraitance des femmes et trafic de drogue en Occident ? Et pourquoi l’accroissement de la puissance des islamistes a-t-elle abouti, en Orient, à des viols collectifs publics, jusqu’à cent par jour au Caire ? Ce livre dévoile les conséquences tragiques de la prédication islamiste sur la vie des femmes. Extrait :
“le viol de l’esclave de sexe féminin passe pour un moyen “de rester chaste” pour un musulman, textes sacrés à l’appui. Le matraquage est tel qu’il confine au lavage de cerveau. D’où les agressions sexuelles et viols commis par des groupes d’hommes au Caire, à Cologne et ailleurs. Car un peuple ordinaire ne se transforme pas, du jour au lendemain, en peuple de violeurs. Il faut bien que quelqu’un lui ait dit que le viol des mécréantes ou des musulmanes libre-pensantes était une chose permis. Et non seulement permise, mais bonne, “pour les humilier”, car “la possession d’une personne par une autre par le biais de l’esclavage a pour cause la mécréante, le combat contre Allah et son Apôtre,” disent aussi les oulémas. Ils ne pourraient d’ailleurs pas justifier l’esclavage s’ils parlaient autrement.
Ces phrases, répétées par des prédicateurs ayant une très grande diffusion, ont fini par aboutir à l’esclavagisme de Daech et à la tragédie de milliers de femmes et de fillettes chrétiennes ou yazidies vendues au marché, avec la permission de les violer, même si elles étaient en très bas âge.”
Et cet autre :
“L’Arabie Saoudite a aboli l’esclavage en 1962. Avant cette date, le plus grand marché aux esclaves du monde se tenait à La Mecque à l’époque du pèlerinage. On pouvait, non seulement y acheter des esclaves, mais aussi coucher avec des captives employées par leurs maîtres pour la prostitution – la vierge coûtant beaucoup plus cher au client que celle qui avait déjà servi !
En secret, le trafic d’esclaves existe toujours en Arabie. Ainsi les lieux saints de l’islam sont gardés par des esclaves châtrés (Zeghidour en a compté 36 en 1988). En outre, les employées de maison sont souvent violées comme les esclaves… par habitude.”
Lu sur Salon beige