Quand un journaliste antifa des Inrocks minmise l’agression de Laurent Obertone…

TOUT PART D’UNE AGRESSION. LE SAMEDI 21 JANVIER, UNE QUARANTAINE DE MILITANTS « ANTIFASCISTES » MOBILISÉS CONTRE LA « CITADELLE », LE LOCAL DU MOUVEMENT GÉNÉRATION IDENTITAIRE À LILLE, ONT FAIT UN DÉTOUR EN DIRECTION DE LA LIBRAIRIE HUMEURS NOIRES POUR PERTURBER UNE SÉANCE DE DÉDICACES DES ÉDITIONS RING.

Présents ce jour-là : Laurent Obertone, auteur du best-seller La France Orange Mécanique, Anne-Sophie Martin et Ghislain Gilberti. Sous la plume des Inrockuptibles, premier média à relayer l’affaire, il s’agit d’un simple « enfarinage », presque amical. « D’un pas ferme, les militants investissent les lieux », peut-on lire parmi d’autres phrases étrangement emphatiques.

Mais la réalité est toute autre. D’après les éditions Ring et les témoins présents sur place, les casseurs, déterminés, étaient en possession « d’armes contondantes », ce que les Inrocks ne précisent pas. Surtout, leur entrée « d’un pas ferme » était en fait une véritable attaque, cagoulée, armée et violente. Pas un mot sur les dégâts dans la librairie, pas un mot sur le libraire, pourtant de gauche, pas un mot sur ce « gamin de six ans qui était dans la librairie, avec sa mère traumatisée ».

Intrigués par ce parti pris, les éditions Ring et Laurent Obertone ont rapidement mené leur petite enquête. « Pourquoi laisser croire à un événement anodin ? Pourquoi ne pas donner la parole au libraire ? Pourquoi décrire des faits qui n’existent pas ? Pourquoi, même de la part des Inrocks, adversaire acharné des éditions Ring, autant de mansuétude vis-à-vis des casseurs ? », s’interroge Obertone, qui nie au passage avoir été « enfariné ». Aussi, pourquoi le journaliste des Inrocks se trouvait-il avec cette horde au moment des faits ?

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Quelques recherches sur internet auront suffit à faire tomber le masque. Car ce dernier n’est pas qu’un simple journaliste peu soucieux de déontologie. Il s’agit d’un véritable militant antifasciste connu dans le milieu sur le pseudo « Kapsy Katrik ». En effet, l’individu tient plusieurs comptes où il partage ses articles « officiels » et n’hésite pas à se vanter d’être « infiltré dans le monde des médias ».

Diplômé de l’École supérieure de journalisme de Lille, celui-ci a travaillé pour Libération, Vice, puis les Inrocks. Un rapide détour sur son profil Facebook et ses mentions « J’aime » suffit à cerner le personnage…

« Antiflic à tendance antisioniste, quantité de photos et de publications démontrent son appartenance au milieu antifa », explique Laurent Obertone. Pour ne rien arranger, une photo originellement intégrée dans l’article des Inrocks (et retirée depuis) montre que notre homme était bien présent avec la horde, à bord d’une camionnette.

La question qui se pose à présent est la suivante : les Inrocks, propriété du richissime Matthieu Pigasse, sont-ils au courant de cette double identité ? Une chose est sûre : « Ses publications sous pseudo antifa sont en tout cas « aimées » par un journaliste de France Inter, par un ancien de Mediapart… », relève Obertone, pour qui les Inrocks ne sont rien d’autre qu’une « machine militante, fonctionnant à la calomnie ». D’ailleurs, dans son article, le militant antifa remet clairement en cause l’engagement de Ghislain Gilberti (présent aux côtés de Laurent Obertone pour dédicacer son nouveau livre) dans la mouvance d’extrême-gauche, alors même qu’il y a passé plus de vingt ans. Aussi, les Inrocks « oublient » de préciser qu’après les faits, les militants enragés ont suivi Gilberti jusqu’à son hôtel, pensant y trouver également Obertone, et même le lendemain à la gare, où ils ont tenté à nouveau de l’agresser, raconte Ring.

Depuis ces révélations, l’antifa démasqué Cyril Castelliti s’est empressé de modifier ses photos de profil et de régler la confidentialité de tous ses comptes, Facebook et Twitter… Quelles seront les suites de ce flagrant délit de connivence entre un magazine et la mouvance d’extrême-gauche ? Affaire à suivre… En attendant, note Obertone, « l’enfariné n’est pas celui qu’on croit ».

Lu sur l’OJIM

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