Angers. Jean-Claude Antonini, 71 ans, a démissionné vendredi 20 janvier de ses fonctions de maire d’Angers. Il y a un an, le médecin généraliste avait annoncé qu’il souffrait d’un cancer. Il irait désormais “bien” et souhaite “[se] consacrer pleinement” à la “consolidation” de la communauté d’agglomération Angers Loire métropole dont il reste le président.
Saluant le parcours de Jean-Claude Antonini, le député UMP élu en Anjou, Roselyne Bachelot, a déclaré : « Tout le monde signale le ‘désamour’ entre la classe politique et les citoyens. Non vraiment, ce qui s’est passé à la mairie d’Angers, c’est l’exemple de ce qui ne faut pas faire ». « Choisir un successeur de cette façon occulte me paraît un mauvais coup fait à la démocratie », a continué celle qui a choisi de ne pas se représenter en 2012 et de faire “de la politique autrement”. “C’est une manière pour le Parti socialiste de lancer les municipales pour 2014”, a quant à lui commenté sur France 3 Christophe Béchu, président du Conseil général de Maine-et-Loire et sénateur. Manifestement surpris par la nouvelle, le probable candidat UMP à la mairie d’Angers a dénoncé “une manœuvre”.
Le 26 janvier, le dauphin désigné de Jean-Claude Antonini, Frédéric Béatse, 41 ans, a été élu par 38 suffrages (sur 57 exprimés) pour lui succéder jusqu’en 2014. L’opposition de droite et du centre (14 élus) n’a présenté aucun candidat et s’est abstenue. L’adjoint à l’Urbanisme, au Droit des sols et au Logement Jean-Luc Rotureau n’a, finalement, pas tenté sa chance.
Frédéric Béatse est un ancien responsable syndical étudiant d’Angers (UNEF). Actuellement vice-président de la communauté d’agglomération et du conseil régional (président de la commission santé, solidarité, égalité), il fréquente assidûment la gay pride locale.
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