Justin Trudeau, fils de son père!

Maintenant que Justin Trudeau a débarqué en vedette américaine à Paris pour Cop21, il serait temps de parler du chouchou de la presse Paris-Match, le « nouveau Kennedy », l’enfant prodigue pour ne pas dire le « politicien le plus sexy de la planète »…

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Car cette fois-ci, les médias dominants donnent en plein dans le mille…

En effet, le Petit Prince a de quoi offrir du look et de la saveur people à tous les assoiffés de juvénisme et de renouveau : belle gueule, belle chevelure, belle taille, bien fait, bien grand, bien mince, bien habillé, beau maintien… surtout lorsqu’on sait à quel point c’est important, « être beau », pour diriger un pays du G-8… Ah oui, boxeur!… Ça aide ça aussi, la boxe, en politique : un Trudeau boxeur aux cheveux long et bouclés (qu’il a coupé depuis), n’hésitant pas une seconde à monter sur le ring (l’an passé) dans un match amical contre un sénateur des premières nations, lui-même poursuivi depuis, pour extorsion, alcool au volant, violence conjugale et voies de fait. Un match amateur intéressant où le perdant devait se faire couper les cheveux; et ce fut l’amérindien qui se fit couper la queue de cheval… Les grands enjeux!

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Mais parlons plutôt de Justin Trudeau « fils de »… Car Dieu sait l’importance d’être le « fils de » en politique… Jadis, dans une galaxie très lointaine, être fils de politicien était gage de compétence et de très haut niveau : on avait les deux Adams aux États-Unis, William Pitt, fils de Chatham en Angleterre, Sadi Carnot etc… Maintenant, on a Kennedy Junior, Bush fils, Trudeau fils : Thomas Fabius aussi est fils de politicien! On dit que c’est dans l’air du temps… Génération X!

Cas de Bush fils qui, en temps normal n’aurait pu être rien d’autre qu’un directeur adjoint d’équipe de baseball de Junior league, finit par obtenir les codes nucléaires de la première puissance du monde… Et puis ce cas, encore plus net, de Trudeau fils qui, armé d’un CV équivalent à celui d’un gérant de SARL au capital de 5000 francs, finit quand même par obtenir les clés du 24 Sussex Drive…

Ainsi vont les héritiers. Les princes de sang bleu n’ont cure de la roture, ils n’ont qu’à tendre la main pour obtenir les clefs du palais!

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Et contrairement aux roturiers, les princes n’ont besoin ni de diplômes ni de gravir les échelons. La méritocratie n’est pas leur affaire. Ils n’ont pas de temps à perdre avec ça, puisque de toute façon, la royauté n’a jamais eu à travailler pour être couronnée. Surtout qu’à l’époque du « président normal », les premiers de la classe n’ont plus la cote; le futur appartient désormais aux lookés, aux sourires, à la tronche. C’est l’intelligence qui est devenue un défaut!

Justin Trudeau en est un parfait exemple, lui, l’ancien moniteur de snowboard, l’ancien troupier de théâtre, qui, du haut de sa « licence de lettres à la Fac », jouera le précepteur pour un gros deux ans, tout en abandonnant ses études d’ingénieur à polytechnique Montréal…

L’apogée d’un curriculum de « drop out » intégral!

Au fond, c’est une bonne chose d’être ignorant dans un univers de rectitude et de pensée unique. C’est de s’allumer un bon joint aussi, car ce sera bientôt légal avec Trudeau fils… Promesse de campagne!

Destin typique d’un « cadet de la bourgeoisie » n’ayant jamais exercé de véritable profession, n’ayant jamais eu à faire ses classes au tribunal ou dans un cabinet d’avocat par exemple, ni d’évoluer dans le monde des affaires ou avoir été ministre de quoi que ce soit, et qui se découvre, là, blasé d’une vie farcie à toutes les sauces, un « destin national » en guise de mise au jeu…

Juste retour d’une vénalité des charges permettant au prince de mieux retomber dans les confitures du pouvoir qui l’ont nourri tout au long de son enfance alors que fiston, accompagné de sa nanny, suivait papa lors de ses voyages officiels…

C’est donc fort de cette expérience professionnelle hors du commun, que Justin Trudeau préside maintenant aux destinées du Canada… En effet, quel chef d’État actuel peut se vanter d’avoir serré la main de Mao, Nixon, Thatcher ou Castro à son apex?… Parlons d’expérience politique!

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« Fils de » encore!… Comme fils de Margaret, sa mère, celle qui faisait la une de la presse people dans les années 70 en délaissant le domicile conjugal pour mieux se tirer avec les Rolling Stones lors de leur fameux passage à Toronto en 77. La Première dame était « backstage » à jouer les groupies avec Ron Wood et Mick Jagger : Maggie and Ronny faisaient alors les délices des chaumières pendant que Pierre se justifiait bec et ongle à la Chambre des Communes.

Quelle jeunesse difficile pour le jeune promis!…

Malheureusement, après avoir été l’égérie de Warhol et du Studio 54, Margaret divorça de Pierre et sombra dans une profonde dépression, jusqu’aux cimes de la maladie mentale… Si nous étions chez les Rougon-Macquart, nous serions plongés dans les mystères de l’hérédité, mais laissons ça à Zola, pour le bien du petit prince…

Où peut-être serait-ce le père qui pose problème?

Cette fois, si nous étions chez Freud, nous aurions ce fils voulant faire le festin du père afin de retrouver sa mère chérie au sortir de la maison de santé, expliquant au tournant, bien des comportements, mais aussi, bien des errements et des incapacités?…

Le retour du refoulé?

Inutile de convoquer Œdipe, la horde primitive et le « meurtre du père », pour se questionner sur le silence du fils envers le paternel, ce silence suspect qui, à chaque question des journalistes, glisse dans l’esquive comme si le fait de seulement rappeler ce père plus grand que nature le rabaissait, lui, aux yeux de sa chère maman, mais surtout aux yeux d’un public qui ne peut résister à cette comparaison entre les deux filiations… à cet abîme d’intelligence entre les deux générations.

Dans un autre registre, nous avons le Justin Trudeau « orateur! »

Là où Pierre maîtrisait l’art de la déclamation et du sophisme qu’il maniait avec dextre et talent, Trudeau fils peine encore à placer un mot devant l’autre…

Regardez-le s’exprimer laborieusement, respirer à contretemps et bouffer les mots de son modeste vocabulaire, des mots qu’il altérera par la suite dans un amont de gaffes et d’horreur syntaxique que même un enfant de sixième ne ferait pas : en effet, Trudeau a à cœur « d’adresser les bonnes solutions pour protéger la sécurité », qu’il lance du haut de cette voix hésitante, parfois tremblante, une voix de jeune homme le confinant dans cette image « d’ado jouant dans la cour des grands », et qui lui colle à la chevelure depuis toujours.

Ses conseillers veillent au grain pourtant, lui concoctent des discours d’une simplicité effarante, lui donnent des statistiques de base, lui préparent des éléments de langage faciles à mémoriser, des linguistes planchent également sur ses défauts d’expression en le corrigeant constamment, mais trop s’en faut : lors de sa première conférence de presse en tant que nouveau Premier ministre, une question simple « en deux volets » lui était posée et il n’arrivait à se rappeler que du… deuxième volet!

Mais c’est sans compter que nous avons aussi le Justin Trudeau « Bobo! »…

Pas de surprises là-dessus!… Menant grand train, vivant comme son père autrefois, ayant grandi dans une maison d’architecte et vécu la jeunesse dorée du « Golden Square mile » de Montréal, Justin Trudeau court la galipote de par le monde à refaire « le grand tour » : héritage rituel de la gentry britannique du XIXe. Il acquerra par exemple une parfaite connaissance de la France, surtout la France de l’intérieur, la France des régions, celle du terroir et du peuple… En effet, Justin Trudeau le Tropézien, le Germanopratin et le Deauvillien aura pu, entre deux scotchs à La Voile Rouge, un caf-pot au Flore et un dry Martini au bar du Normandy, se faire une idée juste de la France dans son ensemble… Ce sera donc au cours de ses nombreux séjours hexagonaux qu’il pourra développer un solide réseau dans la société civile française, avec des gens du showbiz, des gens du PAF, des « journalistes », des acteurs de théâtre : jusqu’à son mariage avec Sophie Grégoire, une actrice et animatrice télé, ancienne mannequin… Une fille « normale » quoi!

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Bon, Justin Trudeau c’est Nicolas Bedos à Matignon et Arno Klarsfeld à l’Élysée, ça on le sait, mais il y a plus…

Il y a le Justin Trudeau « musulman! »

Alors là, on a la totale!… Fils de Pierre, « monsieur multiculturalisme » en personne, celui qui hissa ce concept au pinacle de notre droit positif en faisant de la Charte, un véritable absolutisme constitutionnel, Justin, dans la même veine, n’hésitera pas à déchirer sa chemise sur l’Agora lorsqu’il s’agira de permettre à Zunera Ishaq, cette fantômas à niqab manipulée par sa communauté sunnite agissante, de prêter serment de citoyenneté la face voilée par le saint suaire…

Et il n’hésitera pas une minute, au lendemain des massacres de Paris, à déclarer que son gouvernement mettra tout en œuvre pour contrer « l’islamophobie »…

Enfin, passons sur le fait que Justin Trudeau s’oppose vivement à la déchéance de nationalité pour les terroristes… Passons aussi sur le fait qu’il ait déjà stoppé net la « participation aux frappes » contre l’Etat islamique tout en ouvrant les vannes aux « migrants »… Qu’il croie l’Occident responsable des divers attentats parce qu’excluant les « extrémistes » de la société civile… Qu’il rencontre régulièrement les leaders des Frères Musulmans… Qu’il soutienne les pires organisations musulmanes faisant la promotion de la charia comme l’Islamic Relief… Qu’il visite des mosquées wahhabites recrutant pour le djihad… Qu’il s’amuse même à prier dans les mosquées en djellaba et babouches pour le plus grand plaisir de la galerie…

Passons sur tout ça!… menu fretin, détail insignifiant…

Mais que Justin Trudeau, lors de chaque meeting, chaque conférence de presse et chaque discours, se mette à saluer « la main sur le cœur », là, on touche à l’insolence… Oh, pas à la manière américaine, lors de l’hymne national ou devant les drapeaux par exemple, mais bien à la manière arabe, en serrant la main puis en faisant « le geste », ce geste lourd de sens, le Salam macha’Allah, signe particulier des commettants à la Oumma, signe suprême de la reconnaissance à la secte… mais surtout le refus de serrer la main des femmes en la portant sur le cœur.

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Que lui et Sophie saluent en permanence comme Lalla Salma et le Commandeur des croyants, comme Erdogan et son épouse, comme le roi Salmane mais aussi comme Ben Laden et al-Baghdadi, cela démontre non seulement un flagrant manque de jugement, mais une claque en pleine face à tous les Canadiens qui, de toutes façons, « ne verront que du feu »…

Justin, le fumeur de pétard, n’a-t-il pas vu cette fameuse photo de la jeune Élizabeth II faisant le salut nazi?… La symbolique revêt parfois, une importance capitale… Quoi qu’il en soit, il ne voit manifestement pas que dans le contexte particulièrement sensible dans lequel nous vivons, pris entre les assauts d’une poussée djihadiste historique et les coups de butoir d’une cinquième colonne islamiste de l’intérieur, évoluant dans un monde où 27 000 attentats terroristes ont été perpétrés par des musulmans depuis le 11 septembre sans que les communautés musulmanes d’Occident ne trouvent rien à redire en guise de désapprobation, dans un monde où on crame vivant les Français aux terrasses à coup de kalachnikov, il est pour le moins nul et non avenu, pour ne pas dire complètement inapproprié, de saluer la foule canadienne ou de se présenter à la télé en tant que chef d’un État du G8 « la main sur le cœur »…

L’imbécillité aussi à une limite!

Vive le grand homme!

Marc Traversy – Riposte laïque

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