Le faïencier Henriot Quimper édite et met en vente à partir de ce jeudi une Marianne noire, créée par le plasticien Yannick Cohonner. Ce n’est pas la première Marianne noire de l’histoire. Une pièce unique a été exposée de 1999 à 2015 dans la mairie de Frémainville (Val d’Oise). Mais c’est la première Marianne noire éditée. Tirée à 250 exemplaires, Henriot Quimper met en vente à partir de ce jeudi la Marianne noire créée par le plasticien installé à Quimper Yannick Cohonner.
“Marianne, c’est l’abolition de l’esclavage”
L’artiste entend ainsi célébrer “l’amour intercommunautaire”. “La France est tout sauf une Blanche catholique, c’est un pays athée, la Marianne est un super symbole. Etre noir ce n’est pas quelque chose d’exotique, ce n’est pas être un citoyen à part, il a le droit d’être représenté. Marianne, c’est l’abolition de l’esclavage”, commente-t-il.
L’idée de cette Marianne noire lui est venue voilà un an pour protester contre “une parole communautaire qui se libérait”. “J’ai rencontré Jean-Pierre Le Goff, cela a tout de suite collé”, précise-t-il.