Suite à la saisine de la justice par une dizaine de centres d’avortement dont l’existence est directement menacée par une loi pro-vie votée il y a quelques semaines par le Parlement texan, un juge a décidé la censure d’un de ses articles.
La mesure législative interdit l’avortement après 20 semaines de grossesse, impose des contraintes de construction aux avortoirs et oblige les médecins qui tuent l’enfant dans le sein de sa mère à obtenir une autorisation d’un hôpital situé à moins de 50 kilomètres du lieu où ils commettent ce crime. C’est cette dernière condition qui a été retoquée car elle est « un obstacle substantiel pour une femme cherchant à avorter d’un fœtus non viable et (constitue) ainsi une contrainte injustifiée », affirme le juge Lee Yeakel.
Le gouvernement des juges a invalidé des lois similaires votée par les Parlements de l’Alabama, du Mississippi, du Dakota du Nord et du Wisconsin. Il est permis de se demander qui décide en Amérique. Une chose est certaine, ce n’est plus le peuple ni ses représentants élus.
Dans un communiqué, le gouverneur républicain du Texas Rick Perry a promis de “continuer le combat”. “La décision d’aujourd’hui ne nous arrêtera pas dans nos efforts pour protéger la vie et nous assurer que les femmes de notre État ne soient plus exposées aux horreurs de l’avortement qui ont fait les gros titres des journaux récemment”, a-t-il affirmé. Le Texas a interjeté appel et s’est dit prêt à aller jusque devant la Cour suprême.
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