En l’espace d’un an, le nombre de migrants a augmenté de 110 % dans ce 101e département français.
Mayotte : une année record pour l’immigration
Mayotte, une porte d’entrée grande ouverte pour l’immigration extra-européenne en France ? L’île située dans l’océan Indien voit toujours plus de migrants arriver sur son sol. Donc sur le sol français. Et même, par définition, sur le territoire de l’UE. Une tendance qui ne s’est pas démentie en 2019 et qui atteint même des records : le nombre de migrants est en hausse de 110 % par rapport à l’an dernier à la même période.
À la fin de l’année 2018 déjà, le député Les Républicains de Mayotte Mansour Kamardine alertait sur la situation de cet archipel coincé entre Madagascar et le Mozambique. Il réagissait alors sur l’antenne de RT France à l’annonce du chiffre des étrangers en surnombre sur le territoire de Mayotte par rapport au nombre de ressortissants français avec une formule limpide : « À Mayotte, c’est deux Aquarius par nuit ! »
Mayotte : droit du sol et opposition aux migrants
La principale nouveauté de cette année est que, outre les nombreux voisins comoriens à gagner l’île, les migrants en provenance d’Afrique subsaharienne (RDC, Rwanda, Burundi) se pressent aussi de plus en plus vers ce Département d’Outre-Mer. Mais la liste n’est pas exhaustive. Le recensement d’individus en provenance d’Afrique de l’ouest est également en augmentation. De même que des Marocains et des Égyptiens. Ainsi, ce sont plus de 30 nationalités qui cohabitent désormais sur ce rocher de 376km² de superficie.
Si c’est le droit du sol qui s’applique à Mayotte, l’urgence de la situation a conduit la « loi Asile et immigration » à modifier sur l’île les conditions d’attribution de la nationalité française par la naissance. Avec une nouvelle condition : qu’au moins un des deux parents y ait été en situation régulière et ininterrompue pendant 3 mois. Le texte est entré en vigueur le 1er mars 2019.
Pour rappel, ces arrivées de migrants successives avaient donné lieu à des manifestations de colère de la part des Mahorais au début de l’année 2018. Plus d’un an après, force est de constater que les locaux n’ont pas été écoutés par le gouvernement français.
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