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Makhlouf Mameche des Frères musulmans en France explique que le projet d’un État islamique doit procéder «par étapes» et selon le plus grand secret: «Voilà comment le Prophète a planifié, dans un secret total, son plan d’action, son projet, son programme. On doit travailler secrètement, jusqu’à ce qu’on mette en place le projet entier.»
«Quand on est en état de faiblesse, il faut attendre un peu. Il faut acquérir la force pour pouvoir réagir. En tant que communauté musulmane de France, nous devrons travailler en douceur, sans crier au loup. Nous devons multiplier nos actions sans faire trop de bruit.»
Makhlouf Mameche a une place majeure dans le paysage musulman français. Il est la figure de proue de l’éducation musulmane en tant que président de la Fédération nationale de l’Enseignement privé Musulman (FNEM) créée le 22 mars 2014. Ainsi, son rôle est déterminant dans la formation des jeunes de la communauté musulmane française, et par conséquent dans le visage que revêtira celle-ci à l’avenir.
Algérien de naissance, ce responsable musulman français de 47 ans a élu domicile dans le Nord de la France, à Lille. Diplômé en sciences politiques de l’université d’Alger, Makhlouf Mameche a commencé son parcours dans l’Education en tant que professeur de géographie. En 2003, il cofonde le lycée Averroes, établissement privé musulman d’excellence, dont il est depuis le directeur adjoint depuis. Parallèlement à cette fonction, il effectue un doctorat en sciences politiques et histoire à l’Université de CDG Lille III. Voici pour son parcours académique jusqu’à ce qu’il prenne donc la tête du FNEM, fonction qu’il cumule aux autres.
Par ailleurs, ou plutôt de fait, M. Mameche fait partie de la direction de l’Union des Organisations Islamiques de France (UOIF) en tant que Vice-Président en charge de l’enseignement privé . Le FNEM a été créé par l’UOIF, qui n’est autre que l’antenne française des frères musulmans, dont l’objectif est clairement le panislamisme de manière pacifiste, soit par l’infiltration au sein des institutions constitutives de la société. D’où l’intérêt que la Confrérie porteuse d’un islamisme radicale et antilaïc porte à l’Education.