Le site internet en soutien au «probable» futur candidat François Hollande, qui n’a toujours pas officialisé sa candidature mais toujours au plus bas dans les sondages qui l’annoncent éliminé dès le premier tour, devait à l’origine être lancé lundi 26 septembre, mais à cause de «problèmes techniques», son ouverture a du être repoussée.
«Notreideedelafrance.fr» a été mis en place par l’association «Répondre à gauche», présidée par Stéphane Le Foll et est censé être participatif.
La page internet, aux allures de blog, rassemble notamment les commentaires filmés de plusieurs jeunes socialistes ou tout des simplement partisans de la politique du président au cours de son quinquennat. Il invite également d’autres à se joindre à ce mouvement de soutien en faisant parvenir leurs propres vidéos et prétend dresser le vrai bilan du président sortant depuis son élection en 2012.
Parmi les qualités vantées par les jeunes hollandistes sur le site, on trouve notamment l’idée de «rassemblement» au-delà des clivages politiques après un quinquennat de la droite de Nicolas Sarkozy de 2007 à 2012 qui a «cassé le pays» et «divisé les Français».
Une rubrique entière est d’ailleurs consacrée au lynchage des candidats de droite, qu’il s’agisse de l’ex-président Nicolas Sarkozy et du bilan de son quinquennat, que de ses rivaux au sein de sa sphère politique tels qu’Alain Juppé.
Le site, qui met notamment l’accent sur la jeunesse et se vante de représenter les jeunes, est loin d’avoir fait l’unanimité chez les internautes qui, à l’annonce de son lancement se sont empressés, avec cynisme, de faire part de leur doutes vis-à-vis de la potentielle candidature du président sortant.
Le projet a bien enregistré quelques soutiens, notamment au sein des socialistes endurcis qui ont toujours soutenu et continuent de soutenir François Hollande, malgré un bilan plus que mitigé et une popularité au plus bas dans les sondages.
Mais sur Twitter, ceux qui ne sont pas dupes l’ont très vite fait savoir, soulignant notamment l’«incompétence», l’«inefficacité» et l’«amateurisme» du gouvernement de François Hollande au cours de son quinquennat.