Vendredi sur la cinq, Guy Bedos a déclaré : «Zemmour est juif. C’est un drôle de juif … il est devenu plus français que les Français… Mon arrière grand-père était bâtonnier à Alger, il a contribué à faire passer le décret Crémieux qui a donné la nationalité française aux juifs [d’Algérie]… Quand je vois Zemmour, je culpabilise.»
Immédiatement, les grandes consciences antiracistes ont réagi à ces propos antisémites :
Le Monde : zzzzzz… zzzzzz.
Libération : chhhhhh… chhhhhh.
L’Obs : psssss… psssss.
Cukierman, du CRIF : hein ?
SOS Racisme : pfffff.
Patrick Cohen : pschhhh… pschhhh.
Je vous livre un secret : si vous n’avez entendu aucun hurlement des médias, aucun intellectuel suffoqué par les dégoûtants propos du vieillard, c’est parce qu’ils s’en tapent, des propos anti-juifs.
Ce qui leur importe, à ces vicieux journalistes, c’est d’écrabouiller leurs ennemis politiques, rien d’autre.
Imaginez – si votre imagination en est capable, la pluie de dépôts de plaintes de la LICRA, du MRAP, de SOS Racisme, de l’UEJF, si Marine Le Pen avait prononcé cette phrase, exactement cette phrase.
France 2, la cinq, et les autres auraient organisé des débats, auraient invité les plus grands experts, toutes les intelligences de gauche, pour condamner ses propos et exiger la dissolution du Front national.
Marine Le Pen aurait été accusée d’attiser les haines, de rappeler les heures les plus sombres de notre histoire, et que sais-je encore.
Mais Guy Bedos… vous n’y pensez pas ! Jamais ils ne le critiqueront. Soit parce qu’ils n’ont pas les cojones, soit parce que leurs chefs idéologues leur interdit d’affaiblir la gauchosphère.
La prochaine fois qu’un homme ou une femme de droite fera un léger dérapage verbal, observez le déchaînement des médias, et rappelez-vous leur silence aux propos de Guy Bedos. Cela vous aidera à décoder leur hypocrisie.
