Et si le médicament contre le SIDA, l’herpès, la grippe, les hépatites et Ebola existait depuis 1995 ?

Capital.fr nous raconte une histoire à peine croyable :

“Tout a commencé dans les années 1980. Mordu d’alpinisme, Robert Vachy s’était bricolé une crème solaire dans sa cuisine. A l’époque patron de la R & D chez Sandoz, il s’est aperçu que son onguent ne protégeait pas que des UV : il était aussi efficace contre l’herpès labial. Le montagnard n’était pas au bout de ses surprises. Après avoir fondé son propre laboratoire, il a ensuite identifié la molécule agissante et observé ses talents de tueur de virus, de la grippe jusqu’au sida. Une découverte miracle ? Plutôt le début du cauchemar. Car, depuis, cet ingénieur chimiste cherche en vain les financements pour développer un médicament, le tester et obtenir une AMM, une autorisation de mise sur le marché. Il a dilapidé ses économies, vendu son appartement de Montmartre. Il a demandé des fonds pour son petit labo. Frappé à la porte des géants de la pharmacie pour qu’ils prennent le relais. Tous ont décliné. Aujourd’hui encore, à 81 ans, il ne baisse pas les bras.

Revenons à sa molécule miracle, l’Amovir. Elle aurait pour effet d’attaquer la membrane de ce que l’on appelle les «virus enveloppés», avant qu’ils ne contaminent les cellules humaines. Il s’agit d’un virocide, très différent par exemple des trithérapies contre le sida, qui bloquent le développement des agents pathogènes, mais sans les détruire. L’histoire peut sembler un peu trop belle pour être vraie. D’autant que le sieur Vachy est un inconnu dans le monde des publications scientifiques. Pourtant, dès 1995, Françoise Barré-Sinoussi, Prix Nobel de médecine, a pu tester l’Amovir dans son labo de l’Institut Pasteur. Résultat : à de très faibles concentrations (0,5 à 1%), ce produit a détruit plus de 99,99% des virus contenus dans la culture soumise à l’expérimentation. Un seul VIH, sur un million, a survécu. «Avec son virocide, Vachy a découvert une voie nouvelle qui semble extrêmement prometteuse», confirme à Capital Jean-Claude Chermann, codécouvreur du virus du sida avec Françoise Barré-Sinoussi. Pourquoi les «big pharma» méprisent-ils alors ces travaux ? Pour une histoire de gros sous, croit pouvoir affirmer l’inventeur.

Les traitements actuels du sida rapportent 70.000 euros par an et par patient, payés par la Sécu. Sa molécule, elle, ne coûterait que quelques euros. En 1998, les Laboratoires Pierre Fabre ont en tout cas refusé de s’y intéresser. «Cet antivirus contient un conservateur extrêmement toxique», a avancé le labo pour justifier son refus. «A des doses 250.000 fois supérieures, peut-être», rétorque Robert Vachy, en rappelant qu’il s’agit du conservateur le plus utilisé par l’industrie alimentaire. Refus aussi de Sanof en 2010, le sida n’étant pas au cœur de sa stratégie, ou encore d’Urgo en 2013 pour le seul traitement de l’herpès.

Fin de l’histoire ? Robert Vachy compte sur le soutien du médecin-chercheur Patrick Curmi, directeur de l’Unité 829 de l’Inserm et vice-président du Genopole d’Evry pour trouver enfin l’argent nécessaire. «15 millions suffiraient pour mettre au point quatre variantes capables de soigner le sida, l’herpès, la grippe et les hépatites», calcule le docteur Curmi. Le tandem va présenter son projet à l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales. Compte tenu de la situation en Afrique, Robert Vachy veut tester sa trouvaille sur l’Ebola (un autre virus enveloppé), et demander une autorisation temporaire d’utilisation en cas de résultats concluants.”

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27 Comments

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  • 0 / 10
  • Bjam , 30 septembre 2014 @ 9 h 52 min

    Cet homme n’a pas entendu parler du « crowdfunding »ou financement participatif ? Ça lui permettrait de passer au-dessus de toutes les barrières qu’il rencontre. Le site “comment ça marche” le présente ici:
    patif ou « crowdfunding » sur le web
    http://www.commentcamarche.net/…/32649-le-financement-participatif-ou-cro...

  • Lazare Cornélius , 30 septembre 2014 @ 9 h 56 min

    Rien d’étonnant, l’argent d’abord, la guérison ensuite (enfin, ou le traitement par les gros laboratoire, car leur objectif est de faire du fric avant toute chose. Ce n’est pas le patient qui intéresse les fabricants, mais son carnet de chèques. Il ne faut pas se leurrer, ils ne sont pas les seules.

  • eric-p , 30 septembre 2014 @ 10 h 49 min

    Quelle injustice ! Robert Vachy a trouvé la molécule miracle capable de soigner la peste et le choléra et il n’a toujours pas reçu le prix Nobel !?

    Moi aussi j’ai un scoop en exclusivité pour NdF: J’ai trouvé une molécule miracle pour guérir
    l’occident tout entier du socialisme mais les énarques refusent de financer le développement
    de cette trouvaille fantastique qui pourrait pourtant sauver la France toute entière !

    Je suis un éternel incompris….

  • Europe , 30 septembre 2014 @ 11 h 05 min

    Ne nous emballons pas car les Tournesols de salon sont légion….
    Étonnant que ce cadre supérieur et chercheur chez Sandoz n’est pas trouvé un débouché dans sa propre société….. Quand aux faibles études, ce n’est pas significatif du tout….
    On ne fera croire à personne qu’un traitement contre le ou les cancers n’intéresse pas les grands de la pharmacie qui savent développer Et produire une molécule…. Et la recherche publique comme l’Inserm….
    Cherchez l’erreur !!!!

  • Jean Bon , 30 septembre 2014 @ 11 h 38 min

    Je ne puis que recommander le “crowdfunding”, evoque par Bjam. Les autres commentaires portent le “french flair ” : jalousie a peine voilee, negation des le premier mot…

    Pour ce qui est de la Medecine occidentale moderne de faire du FRIC, ce ne devrait etre un secret pour personne et surtout pas pour la Secu. Le fondateur, il y a 100 ans tout juste s’appelle Dale Carnegie. Un CELEBRE homme d’affaire US, qui n’a jamais pretendu etre medecin. Pour sa philanthropie elle passe par ses Fondations. Ca aussi un concept inconnu en France: on fait de la grosse monnaie et on DISTRIBUE a ceux qui en ont besoin, ou juste ceux que l’on choisit, s’pas…

  • champoiseau , 30 septembre 2014 @ 12 h 05 min

    Ne nous étonnons pas. L’état, les laboratoires ont “besoin” de malades. Cela rapporte gros et une population affaiblie est plus manipulable. La France est, elle, malade de sa médecine.

  • pokendre , 30 septembre 2014 @ 13 h 33 min

    Comme par hasard cette maladie disparue revient au galop… On en fait out un cinéma, une grossière mise en scène par les médias pour créer une peur globale et renforcer la toute puissance des lobbys pharmaceutiques. Mais on ne peut pas l’attraper comme une grippe ou une gastro, les combinaisons et masques ne servent à rien sinon à renforcer la peur d’une contamination. Ebola se transmet comme le SIDA.
    Et le chlorure de magnésium vous connaissez? Ce produit accessible à tous et dont 99% de la population en souffrent de carence. Eh bien il est très efficace contre l’Ebola et plusieurs personnes on étés guéries par une courte cure… mais bien sûr personne n’en parle ou n’en distribue aux contaminés par peur de son efficacité, pas même médecins ans frontières, les laboratoires ne pourrons plus s’engraisser aux détriments des malades et des morts…
    Et que dire de l’argent colloïdale, un remède presque miraculeux qui guérit tellement de maladies sans aucun effets secondaires que l’Europe l’a simplement interdit comme bien d’autres produits naturels et efficaces.
    Quand on sait que L’Europe à parlait d’interdire les jardins privatifs pour avantager Mosanto on ne s’étonne plus de sa volonté de détruire sciemment la santé des citoyens.Une belle dictature en marche.

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