Seul 2 enfants sur toute la classe parlent allemand! (Vidéo)

 

Se filmant face caméra, Leen Kroetsch, habitante de la ville d’Essen, dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, déplore que son fils en bas âge ne puisse socialiser avec les autres enfants. Et la mère de famille d’interpeller les politiques allemands et de fustiger une «politique migratoire ratée» : «Mon fils doit s’adapter aux autres enfants. Ce n’est pas de l’intégration, chers politiciens, l’intégration est un peu différente.»

Mon fils et moi, nous nous sentons ici comme des étrangers
Leen Kroetsch est d’autant plus furieuse qu’elle dit avoir dû se battre en justice pour faire admettre son fils à la maternelle, et prétend que les parents de «Muhammad ou Ali» n’auraient pas eu à le faire. «J’ai peur pour le futur de mon fils et je ne sais pas à quoi m’attendre. Mon fils et moi nous sentons ici comme des étrangers. Est-ce que c’était voulu ?», déplore-t-elle, craignant d’être considérée à terme comme une citoyen de seconde zone, où les «enfants seraient islamisés».

L’école maternelle conteste les affirmations de Leen Kroetsch
Interrogée par le quotidien allemand Westdeutsche Allgemeine Zeitung, la directrice de la maternelle, Petra Struck, a tenu à modérer les propos de Leen Kroetsch, confiant à la presse allemande que si seulement 2 enfants sur 25 étaient effectivement bien des citoyens allemands, la seule langue commune utilisée était l’allemand, leurs origines très diverses les empêchant, d’après l’école, d’en partager une autre.

La directrice explique en outre que cette classe a été créée en urgence, à la demande de la ville, pour tenter de palier tant bien que mal le manque de places en maternelle. Dans un contexte d’afflux migratoire et de problèmes plus généraux de politique familiale à la hauteur des enjeux démographiques du pays, le responsable de la jeunesse de la ville d’Essen, cité par le Westdeutsche Allgemeine Zeitung, a toutefois démenti qu’une quelconque préférence soit  accordée aux immigrés.

 

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