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Le parti de la Ligue du ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, a présenté un projet de loi au parlement italien exigeant des crucifix dans tous les bâtiments publics, y compris les gares, aéroports, universités, ambassades et ports, ont rapporté les médias italiens cette semaine.
« La suppression des symboles religieux qui caractérisent notre communauté remet en question les principes sur lesquels repose notre identité, affirme le projet de loi. Respecter les minorités ne signifie pas renoncer aux symboles de notre histoire, de notre culture et de nos traditions ».
Les polémiques répétées concernant la présence du crucifix dans les salles de classe italiennes « ont profondément atteint non seulement la signification religieuse du crucifix, mais aussi et surtout sa valeur universelle comme symbole de la civilisation et de la culture chrétienne, dans ses racines historiques, indépendantes d’une confession religieuse spécifique (…) Il reste pour des milliers de citoyens, de familles et de travailleurs le symbole d’une histoire partagée par tout un peuple ».
Le projet de loi stipule même que « quiconque, par haine, enlève l’emblème de la croix ou du crucifix de la fonction publique où il est exposé ou l’expose au mépris » se verra infliger une amende entre 500 et 1000 euros.
De toutes ces salutaires propositions, les médias italiens n’ont retenu que le mot « ports » parmi les lieux publics ! Pour une fois que ce Crucifix tant rejeté peut leur servir… pour justifier l’accueil du migrant… !