et montre que lorsqu’on veut vraiment combattre la pornographie et l’immoralité, on peut. Il ne s’agit pas d’une atteinte à la liberté de penser, de s’exprimer ou d’agir, la pornographie ou l’adultère n’étant pas une opinion :
Les autorités chinoises ont publié aujourd’hui une nouvelle règlementation sommant les plateformes de diffusion de vidéos en streaming de censurer les relations sexuelles qu’elle jugent “anormales”, visant entre autres l’homosexualité et l’adultère.
Parmi les fictions et films d’animation visés par la nouvelle règlementation de l’Association chinoise des services internet (CNSA) figurent notamment ceux qui “montrent des actes ou relations sexuelles ‘anormaux’ comme (…) l’homosexualité”.
Les plateformes de diffusion de vidéos doivent désormais recourir aux services de “censeurs professionnels” pour visionner chaque film du début à la fin et écarter ceux qui ne sont pas conformes “aux critères politiques et esthétiques corrects”.
La nouvelle règlementation ordonne le retrait ou des coupures des vidéos qui “portent atteinte à l’image nationale, à celle des dirigeants révolutionnaires, qui mettent en scène les conquêtes militaires des anciens empereurs ou répandent l’extrémisme religieux”.
Les contenus violents et pornographiques, ceux mettant en scène des relations extraconjugales, la prostitution, l’addiction à la drogue ou des superstitions comme “l’évocation des esprits” sont également proscrits. Les producteurs de vidéos doivent “travailler dur pour narrer correctement l’histoire de la Chine”, souligne le texte.
Selon l’agence officielle Chine nouvelle, les contrevenants s’exposent à des enquêtes de police. L’internet est très contrôlé en Chine, dont le gouvernement bloque des réseaux sociaux étrangers comme Facebook et Twitter et censure tous les contenus jugés politiquement sensibles.
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