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Bienveillance, le terme préféré des macronisés n’est qu’un mot… Certes, nous nous le savions mais voici une illustration “parfaite” de la France du Macronix Imperator et de ses sbires. Le 13 juin 2017, sur ordre du pouvoir politico-judiciaire, la police a délogé les militants du Bastion social, monté par le GUD de Lyon pour aider les Français démunis, les traitant comme des terroristes.
La gauche contre le peuple
L’action est d’autant plus remarquable qu’elle était inattendue dans ce contexte de défaite du camp national aux élections, et pourtant… En ce début de mois de juin, le Groupe union défense de Lyon est passé à l’action : mettant leurs pas dans ceux des Romains de la CasaPound, les jeunes militants du GUD ont décidé de réquisitionner un immeuble afin d’y ouvrir un foyer pour accueillir les Français de souche vivant dans la précarité.
On pourrait disserter sur le bien-fondé de cette stratégie, sur la légitimité du GUD à la mener ou sur la notion de priorité nationale qu’elle convoque… Mais voyons plutôt, dans cette initiative, ce qu’elle est simplement : un moyen de donner un toit à des Français oubliés, chassés des structures sociales pour lesquelles ils ont pourtant cotisé, au motif que leur malheur n’égalerait pas celui de migrants extra-européens.
Et, si on ne doutait pas que cette opération ferait polémique, on se serait attendu, si ce n’est au soutien, au moins à l’indifférence d’une gauche qui aime revendiquer son monopole du cœur : or, justement, le GUD a réussi à repousser la gauche dans ses derniers retranchements, la plaçant devant ses propres contradictions.
En effet, l’ouverture de ce squat patriote, fondé sur des critères de priorité nationale, place la gauche face à un choix cornélien : ou elle se place dans son héritage de défense des opprimés et elle soutient cette initiative, d’où qu’elle vienne, car même si elle ne profite pas à tous, elle profitera au moins à quelques Français – et peu, c’est mieux que rien ; ou bien, par antifascisme primaire et par haine de l’extrême droite, la gauche accepte de nuire aux personnes en difficulté que ce projet aurait pu aider, et elle décide de tout faire pour le saboter.
Vous vous en doutez, dès le début du projet, la gauche lyonnaise a planifié des manifestations contre le Bastion social, a lancé des campagnes de propagande sur les médias sociaux et a procédé à des signalements massifs sur les plates-formes de financement participative pour leurs couper les vivres… Les fins idéologues du bassin lyonnais ont donc condamné le projet d’une seule voix. Ceux qui avaient déjà trahi les classes populaires françaises au nom d’un internationalisme égalitariste négateur et destructeur, vivent en effet assez mal le fait de se faire dérober le combat social.
Voilà donc la gauche prête à laisser des Français dans la rue pour être certains que des migrants extra-européens trouvent un logement, voilà donc la gauche qui préfère savoir tout le monde dehors plutôt que de savoir quelques Français au chaud… Plutôt que de se féliciter de cette initiative en voyant les Français que cela aiderait, elle préfère la condamner au nom de ceux qu’elle n’aidera pas.
Et au moment où j’écris ces lignes, la mairie, tenue par le ministre socialo-macroniste Gérard Collomb, vient d’annoncer la fermeture du squat et l’expulsion de ceux qui profitent de ses services (majoritairement des personnes âgées). Si besoin était, voilà une preuve supplémentaire que la gauche n’est plus du côté du peuple français.
Pierre Terrail – Boulevard Voltaire – le 13 juin 2017