L’indicible horreur est commise sur la terre de France. Comme aux pires temps des guerres de religion. Le mot « décapitation » doit être prononcé à haute voix en appuyant bien sur les cinq funestes syllabes pour exprimer en totale conscience toute l’atrocité de l’acte. Décollation, trancher le cou, enlever la tête (le chef) sont des expressions synonymes qui, avec un aspect vif, sont trop précautionneuses. Elles suggèrent le temps expéditif de la guillotine qui ne ratait pas son coup ou le traditionnel cimeterre qui sert aux bourreaux saoudiens pour leurs très contemporaines et publiques exécutions.
La forme moderne et barbare du novice utilise le couteau. Imaginons les mouvements maladroits d’un débutant
utilisant une lame trop petite ou mal aiguisée. À moins d’un guet–apens brutal surprenant totalement la victime, le maintien désordonné du supplicié qui se débat exige sans aucun doute plusieurs gestes agressifs plus ou moins efficaces. Avec la conscience et la souffrance démesurées d’un humain mutilé et torturé avant de mourir.
À la monstruosité de l’assassinat perpétré par Yassin Salhi s’ajoute le fait que la victime était connue de lui. Son propre employeur ! Mais, pire encore, la mise en scène macabre ajoute à l’horreur. Calculée ou ordonnée, puisqu’un « compte rendu de mission » a été envoyé sous forme de « selfie » au commanditaire basé en Syrie. Peut-on imaginer de quelle fureur satanique – islamique – il faut être imprégné pour s’en prendre dans ces conditions à un être que l’on a côtoyé ? Se trouvera-t-il encore quelques âmes pour trouver de petites excuses à un tel halluciné ou appeler avec une suave compassion à une irresponsabilité liée à un déséquilibre mental, une maltraitance juvénile ou l’environnement délétère des habitants de quartiers défavorisés, etc. Toute la litanie grotesque sur notre responsabilité commune ?
Ce meurtre « rituel » doit rester le seul et devrait déclencher la guerre sans merci et totale aux schizophrènes qui prennent Dieu en otage. Sans excuse, sans pardon, sans rémission. La mission régalienne et première de l’État est d’assurer la sécurité et la liberté des citoyens. Le rejet public et unanime des musulmans et de leurs imams devrait être massif, en français dans les paroles et les textes, sauf à supporter l’infamant soupçon de collaboration passive. Et à engendrer des mouvements de réaction spontanés menaçant de devenir incontrôlables.
Quant aux terroristes, avérés ou djihadistes en herbe, français ou étrangers, le bannissement devrait être la sanction irréversible et définitive. Une sanction à cinq syllabes d’un poids égal à celui de « décapitation » est « élimination ». À tout le moins du territoire national ! Et plus, si totale non affinité !