Erdogan célèbre avec faste la prise Constantinople !

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Pendant que quatre mille ados piétinaient les tombes des soldats morts pour la France, au son des tambours du Bronx, profanant Verdun, Erdogan faisait célébrer avec faste la prise de Constantinople  le 29 mai 1453, par les troupes ottomanes de Mehmed II, marquant la disparition de l’Empire romain d’Orient et sa fin définitive en tant qu’entité politique et juridique. Tout un symbole et non des moindres en ces temps d’invasion migratoire…(NDLR)

Plus d’un demi-millénaire après, les grandes bombardes qui ont éventré les murailles de Constantinople tonnent à nouveau. Les Turcs ont fêté dimanche, avec d’énormes moyens pyrotechniques, le 563e anniversaire de la “conquête” de la capitale byzantine.
Des événements étaient organisés partout en Turquie pour célébrer la prise, en 1453, de Constantinople par le sultan ottoman Mehmet II dit “le Conquérant”. Mais les plus spectaculaires – de loin – étaient ceux organisés dans la ville même où se déroulèrent les combats, aujourd’hui baptisée Istanbul.

Des centaines de milliers de personnes se sont rassemblées dans le quartier de Yenikapi, dans la Corne d’Or, et ont entonné l’hymne national turc, agitant d’immenses drapeaux. La foule a été régalée par les acrobaties d’un escadron de l’armée de l’air turque.

Un feu d’artifice géant, une reconstitution de la prise de la ville en 3D ou encore un concert donné par un orchestre militaire ottoman de 563 musiciens devaient suivre, selon le programme publié sur le site internet du gouvernorat d’Istanbul.
Un important dispositif de sécurité a été déployé à Istanbul, la Turquie ayant été secouée cette année par plusieurs attentats attribués au groupe Etat islamique ou aux rebelles kurdes.

Un sous-marin, une frégate, cinq hélicoptères, 9000 policiers, dont 40 tireurs d’élite, et des dizaines de chiens renifleurs y ont été mobilisés, selon le responsable de la police municipale, Mustafa Çaliskan, cité par l’agence de presse Anatolie.
Depuis l’arrivée au pouvoir du Parti de la justice et du développement (AKP) en 2002, les autorités turques multiplient les références au passé impérial, au point d’être accusées de “néo-ottomanisme”. A son apogée, la Sublime Porte a régné sur un territoire s’étirant des environs immédiats de Vienne au golfe d’Aden.

“Je salue toutes nos capitales soeurs, de Sarajevo à Bakou”, a lancé dans un discours à Istanbul, le président Recep Tayyip Erdogan, qui mène une diplomatie active dans les pays de l’ancien espace impérial.

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