Andrea Massari, chercheur à la Fondation Polémia, note dans sa dernière contribution la “formidable contradiction entre le « jouir sans entraves » de 1968 et la demande de pénal des féministes”. Alors que “la France et l’Europe vivent encore dans l’idéologie soixante-huitarde”, que les “ministres de l’Education nationale et présidents de région et de conseil général partagent” une “même vision parfaitement réductionniste” de la sexualité (“choix relativiste (…) entre différentes orientations qui se valent toutes”, “prévalence de la fonction plaisir de la sexualité débouchant sur une quasi-négation des autres fonctions” comme le “lien sentimental inscrit dans la durée” ou “la procréation”, “vision simplement mécanique et purement prophylactique de l’acte sexuel”), “la législation a évolué dans un sens répressif”, note-t-il, relevant la création des délits de « harcèlement sexuel » et de « harcèlement moral ».
Tartuffe en plus fort
Or, rappelle Andrea Massari, “ces lois sur le « harcèlement » ont été votées ou soutenues par l’intégralité de la caste politico-médiatique. DSK et Georges Tron ont approuvé les lois sur le harcèlement sexuel. Les Amis de Polanski ont approuvé les lois sur le harcèlement sexuel. Les graveleux défenseurs socialistes de DSK ont voté les lois sur le harcèlement sexuel. Jean-François Kahn et ses amis de Marianne ont approuvé les lois sur le harcèlement sexuel. A côté de ces messieurs, Tartuffe était un amateur !”
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