Sans passé, sans tradition, non français, le monde Macron est sans avenir! (Vidéo)

Cinq membres de l‘Avant-Garde ont signé un texte appelant à voter Marine Le Pen. Jacques de Guillebon est l’un d’entre eux. Pour lui, face à Emmanuel Macron – le candidat de la mondialisation, de la GPA, du monde euthanasique et abortif, du dépassement de toutes les frontières, physiques, géographique, humaines, bref, le candidat de la post-humanité – il est logique de soutenir Marine Le Pen qui, quoi qu’on puisse lui reprocher par ailleurs, a un amour de la France, une vraie vision anthropologique. Elle est en sus une candidate proche du peuple quand Emmanuel Macron est le candidat de l’oligarchie.

Il appelle aussi “la droite du toit du manoir” à dépasser enfin ses peurs économiques irrationnelles et à sortir une bonne fois du conformisme imposé depuis 40 ans par la malédiction de François Mitterrand.


Dans cet entre-deux tours où la classe politique se rallie de manière quasi-unanime à Emmanuel Macron, cinq membres de l’Avant-Garde lancent un appel à voter pour Marine Le Pen, « le dernier choix de tous ceux qui croient qu’il y a de ce pays encore quelque chose à conserver ».

 

La France est un bien trop précieux pour qu’on la sacrifie sur l’autel de nos intérêts immédiats, ou des raisonnements idéologiques préfabriqués. La France réclame aujourd’hui que nous fassions un choix, pour son avenir. Aujourd’hui, nous votons pour la France, non pour l’assemblée générale d’une start-up, ni pour l’illusoire gouvernement du monde.

 

Marine Le Pen a assuré être la « candidate des limites ». De ces limites qui sont nécessaires à l’homme pour persévérer dans son être, de ces limites qu’illustrent – non pas seules mais mieux que toute autre construction humaine – les nations.

 

Emmanuel Macron est le candidat de la disparition de toutes les frontières : frontières géographiques, frontières nationales, frontières économiques, frontières syndicales, frontières historiques, et bientôt frontières humaines. Le candidat du projet enfantin de toute-puissance, où le souci  du réel et de la protection a disparu.

 

Dans une telle échéance, dans un tel pays, les choix politiques deviennent parfois métaphysiques. C’est un vrai choix de civilisation auquel nous sommes confrontés. Ou bien l’humain faussement augmenté, ou bien l’humain conscient de sa faiblesse. Le politique n’a pas à accompagner le monde tel qu’il va. Le politique, comme souci constant du bien commun, conjoignant le réel au désirable, est l’instance dernière de la justice, qui doit protéger et non dominer. Protéger d’abord ceux à qui seule reste la richesse d’une civilisation.

 

Le monde d’après dans lequel Emmanuel Macron et ses mentors souhaitent nous projeter n’est pas le monde de l’avenir. Car il n’a pas de passé. Car il n’a pas de tradition. Car il n’est pas français. Si la tradition est la démocratie des morts, selon le mot de Chesterton, c’est la démocratie française tout entière qu’il faut convoquer aujourd’hui : choisir la poursuite de ce qu’il y a eu de meilleur parmi nous, ou choisir le rêve séducteur d’une technocratie qui nous administrera seule.

 

Marine Le Pen est le dernier choix de tous ceux qui croient qu’il y a de ce pays encore quelque chose à conserver : conserver nos souverainetés, politique, douanière, budgétaire, économique, militaire, contre une Europe centralisée donc ratée ; conserver nos mœurs, nos traditions, notre mode de vie, notre héritage intellectuel, spirituel et religieux contre les assauts conjoints de l’uniformisation mondialisée et de l’islamisme conquérant.

 

Certes, nous ne sommes pas aveugles : nombreux sont les points du programme de Marine Le Pen qui mériteraient d’être précisés, corrigés ou amendés : au milieu de son programme étatiste, quelle est la place de la subsidiarité, du gouvernement aux échelons locaux ? Au milieu de son programme de « laïcité », quelle est la place de la liberté d’instruction des enfants par leurs parents ? Au milieu de son programme de désengagement de l’Europe de Bruxelles, quelle est la place faite au rétablissement des comptes publics français, préalable à une sortie de l’euro ?

 

Nous ne donnons quitus à personne. Mais nous appelons toutes les forces, toutes les personnes qui souhaitent que la France continue, dans son génie, sa grandeur et sa vocation universelle, à soutenir la candidate la plus consciente de ces défis pour que se constitue enfin le rassemblement politique, culturel, intellectuel nécessaire à ce redressement.

 

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