La Terreur – Conférence de Reynald Secher

L’intrigue du prochain film “Les Visiteurs” se situera sous la Terreur, une période de l’histoire méconnue n’ayant pratiquement jamais fait l’objet de films.

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Sous la Terreur, une loi démocratique d’extermination des vendéens est votée, non abrogée, elle est de fait toujours en vigueur ! Maître Gracchus Babeuf, l’inspirateur du communisme français, propose le “système de dépopulation” (le mot génocide n’étant pas encore inventé), on enfourne des humains vivants dans les fours à pain… la Révolution française vient d’inventer les fours crématoires. Quant à la Loire, ce long fleuve tranquille, il est le théâtre de noyades appelées aussi “baptêmes républicains”. Jusqu’en 2003 au Muséum des Sciences Naturelles de Nantes, on pouvait aussi “admirer” derrière une vitrine une peau humaine tannée… tout cela n’est pas du cinéma mais une réalité qui ne porte pas à rire !

Les religieux sont pourchassés, déportés, exécutés. La Révolution française offre alors à la sainte Eglise des martyrs, des bienheureux et des saints. Pendant que Jean-Marie Poiré tourne en dérision la Terreur, le brillante auvergnate Marie-Sophie Guéring, 16 ans, filme avec émotion la vie de l’abbé Filiol, ce saint prêtre du Cantal qui avant de mourir sur l’échafaud apaise les paysans en colère en leur disant : « La France est coupable, leur lance-t-il, il faut du sang de martyr pour apaiser la colère de Dieu ».

L’affiche de la conférence de Reynald Secher du mardi 5 avril 2016 représente les 16 bienheureuses Carmélites de Compiègne condamnées à mort “pour leur fidélité à la vie religieuse et leur grande dévotion au Sacré-Coeur”. Le 17 juillet 1794, en marchant vers leur martyre, elles prient et chantent le Miserere, le Salve Regina et le Te Deum. Au pied de l’échafaud, elles entonnent le Veni Creator et renouvellent les promesses de leur baptême et leurs voeux religieux. Soeur Constance de Jésus (Meunier), novice, est appelée la première. Elle demande à la Mère prieure sa bénédiction et la permission de mourir. Elle gravit ensuite les marches de l’échafaud en chantant le Laudate Dominum omnes gentes. La même scène se reproduit pour les autres Soeurs. La prieure, comme la mère héroïque des Martyrs d’Israël, est immolée la dernière. Le 27 mai 1906, elles sont béatifiées par le pape saint Pie X. “Quel bonheur de mourir pour son Dieu !” s’était écriée l’une d’elles. “Soyons les dernières à mourir”. En effet, 10 jours après ce sacrifice cessait la Terreur, qui pendant 2 ans, avait répandu sur le sol de France le sang des fils de France (Décret de Béatification).

C’était la France des Droits de l’Homme.

En 2016, la christianophobie est sous-jacente. Le mode opératoire a changé grâce au tube cathodique. On n’extermine plus, on lave juste les cerveaux en touchant l’âme. “Ecrasons l’Infâme” cette expression anti-cléricale de Voltaire est, hélas, plus que jamais d’actualité.

Gardons l’Espérance ! Une partie de Jeanne est de retour en terre vendéenne, en terre sacrée de France.

Vive la Vérité avec un grand V comme Victoire de la Vie sur les ténèbres.

Mardi 5 avril 2016 (20 h) : conférence Reynald Secher (Hôtel Kergorlay-Langsdorff – 9, rue de l’Amiral d’Estaing – Paris XVI, métro : Iéna). PAF : 20 € (adhérent 18 €)

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