A l’approche du congrès de l’UOIF (Union des Organisations Islamiques de France), qui doit se tenir du 6 au 9 avril prochain au Bourget, Marine Le Pen s’insurge, dans un communiqué, contre ce qu’elle nomme « l’islam radical ». Affirmant que « les responsables de notre pays considèrent bien l’UOIF comme proche des islamistes, sinon même des terroristes », la candidate du Front national a demandé au gouvernement de « prendre sans tarder (…) des mesures drastiques contre l’islam radical ». Surfant sur la vague de méfiance à l’endroit de l’islam depuis l’affaire Mehra, Marine Le Pen demande l’interdiction du rassemblement du Bourget et la dissolution de l’UOIF.
L’UOIF est parfois considérée d’être en accord avec l’idéologie des Frères musulmans et souvent critiquée pour sa proximité avec certains musulmans dits « radicaux ». Ainsi, le gouvernement a décidé jeudi d’interdire son territoire au Palestinien Akrima Sabri, aux Saoudiens Ayed Bin Abdallah Al Qarni et Abdallah Basfar et à l’Egyptien Safwat Al Hijazi, qui devaient tous les quatre intervenir du 6 au 9 avril au Bourget.
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