Réponse de Nicolas Stoquer* à l’article « RPF et combines locales ».
Le Rassemblement Pour La France est fondé en 1992 pour lutter contre les conséquences néfastes pour notre pays de l’édification de l’Europe de Maëstricht et pour s’opposer à la dilution des idéaux gaullistes au sein du RPR dans une idéologie technocratique et un comportement « godillot » étranger à l’esprit gaullien.
Depuis cette date, les dirigeants du RPF sont les gardiens vigilants et scrupuleux du bon usage de cette appellation. Ils autorisent formellement Charles Pasqua et Philippe de Villiers à reprendre l’héritage avec la création de leur mouvement, le RPF-IE et cela jusqu’à sa mise en sommeil en 2002 et le renoncement de son président à concourir à l’élection présidentielle.
L’UMP a désormais révélé son vrai visage. Instrument d’ambitions démesurément personnelles camouflées derrière un activisme stérile. Connivence avec les puissants, masquée par de vaines rodomontades. Alignement sur l’idéologie européiste, impuissance face à la crise, noyée dans un déluge de propositions de loi et d’initiatives inutiles. Séduction pour les fausses valeurs, particulièrement celles qui sont les plus détestables à gauche, abdication face aux communautarismes. Mépris de la volonté du peuple, rupture avec tout ce qui constitue l’âme de la France. Voilà ce qui la caractérise. Elle sera demain désavouée par les urnes.
Aujourd’hui, le sigle RPF reste le meilleur étendard sous lequel puissent s’unir ceux qui se réfèrent encore à l’idéal gaulliste et veulent en même temps mener le combat souverainiste. C’est pourquoi Christian Vanneste a décidé de le maintenir et de le pérenniser en acceptant d’assumer la présidence du RPF dont il veut faire un mouvement pleinement engagé dans le combat électoral.
*Nicolas Stoquer est président-fondateur du RPF
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