Ainsi ce pouvoir ira-t-il au bout de ses lâchetés, de ses renoncements, de sa logique suicidaire. Ainsi les guerriers dont le but, la mission, le sacré, étaient et demeurent de nous abattre, par tous les moyens, sans la moindre trêve de l’esprit et du bras, ainsi les tueurs, violeurs, égorgeurs et décapiteurs, bourreaux devenus experts en toutes sortes de tortures, vont-ils être « rapatriés ».
J’ai entendu ce mot ce matin-même, sur France-Info. il m’a donné une nausée qui me tient encore le ventre et le cœur au moment où j’écris ces lignes.
Et voici qu’il apparaît sur une page du Figaro. Et sans doute sur d’autres aussi. Ces ordures sadiques ont donc une patrie, et cette patrie s’appelle la France ?
Rapatriés ! Quelle insulte à ceux d’Algérie ! Jusqu’où allons-nous descendre dans la perte de ce qui fut, des siècles durant, la simple raison d’une nation ? Jusqu’où le sens des mots se noiera-t-il dans cette fosse puante où git le lisier de ce qui fut un grand pays ?
Dites-moi cela, s’il est possible d’apaiser la colère haineuse qui finit par monter des âmes les plus résistantes à elle, oui, est-ce que cela est encore possible ?
Pendant ce temps, la chasse aux patriotes s’intensifie. On a pour de bon déclaré la guerre au peuple français. (…)
Jean Sobieski- Riposte laïque