Le grand hamster d’Alsace est en train de disparaître, comme la plupart des autres espèces animales. A terme, on va rester entre êtres humains, comme dans une Fête des Voisins perpétuelle. Or, l’extinction du grand hamster est due à son alimentation. Seul le nutritionniste Jean-Michel Cohen peut sauver le grand hamster.r
Nous autres humains, faisons payer un lourd tribut aux animaux. À part deux ou trois yorkshires qu’on caresse mollement en regardant un candidat de Questions pour un Champion remporter un dictionnaire des métiers, on déteste les bêtes. On passe notre vie soit à les bouffer en sauce, soit à les tuer pour leurs cornes comme les rhinocéros, parce que 4 pleupleus en Chine pensent qu’en en mangeant ils auront le rouge-gorge aussi raide que Michèle Alliot-Marie quand elle entend la Marseillaise. Bref, à court terme, les animaux vont disparaître, et on restera entre êtres humains, comme dans une fête des voisins perpétuelle : l’horreur.
Dans 50 ans, on aura même oublié l’existence de la faune, et quand une cagole de Cannes la Bocca sortira en string panthère, le Raid l’abattra pensant qu’il s’agit de Toto, le dernier tigre du cirque Zavatta qui vient de s’échapper, car tous les soirs il saute dans un cerceau, ce qui est l’existence qui a le moins de sens au monde juste après celle de Gilles Verdez. L’hécatombe est telle que le grand hamster d’Alsace, qui pullulait naguère (une soirée chez les hamsters c’était l’équivalent pour nous de toute la saison au Moon City, le club parisien où ne fait pas d’échange de timbres mais de mari), disparaît lui aussi. C’est un hamster sauvage, version débridée de notre hamster tout con qui tourne dans sa cage, c’est comme de comparer un chat et un chat sauvage ou une femme normale et Valérie Trierweiler.