La nouvelle campagne d’affichage de l’association pour les droits des animaux éparpillée dans Paris suscite le débat. En cause ? La formulation quelque peu capillotractée de son message, qui utilise un conditionnel semble-t-il incorrect…
Elle voulait nous faire réagir. C’est réussi… ou presque. Car si l’association pour les droits des animaux PETA est plus connue pour ses faits d’armes publicitaires charnels -on se souvient de Zahia ou Pamela Anderson dans leur plus simple appareil qui ont fait débat-, c’est aujourd’hui pour la construction de ses phrases qu’elle fait polémique.
L’organisation non gouvernementale a dispersé des affiches de sa nouvelle campagne dans la capitale, en faveur d’un «Noël vegan». Elle représente une tête de chien dans une assiette, entourée de pommes vertes, de grappes de raisins et d’une bougie rouge, le tout sur-titré du message suivant: «Si vous ne pourriez pas manger un chien, pourquoi manger une dinde? Changez de tradition: Devenez végan». De quoi être scandalisé? Oui da! Mais surtout pour la construction de sa phrase…
Les réseaux sociaux, en premier, se sont émus de cette formulation tarabiscotée. Peut-on employer un conditionnel après un «si»? Est-ce une formule tombée dans l’oubli, incorrecte ou simplement hideuse? Voilà bien des questions horripilantes! Nos correcteurs eux-mêmes se sont arraché les cheveux à sa lecture. «Il faudrait supprimer le «si» pour que la phrase soit correcte», «non, la phrase est incorrecte», «il faut prendre le «si» dans le sens de «puisque!», «il est surtout question d’une inversion de la principale et de la subordonnée», etc. Autant dire que cette affiche censée être lisible du grand public, a raté sa cible!