Bernard Kouchner fut peut-être le pire ministre des Affaires étrangères de l’histoire de la Ve République. Farouchement néo-conservateur, cet ancien trotskiste a donné des leçons de moraline à la Terre entière avant d’appuyer l’invasion de l’Irak par George Bush, puis de participer à la destruction de la Libye, dont nous continuons à payer les conséquences.
Préféré à Hubert Védrine, l’homme est une caricature bouffonne des élites oligarchiques qui nous gouvernent, coincées dans leur tour d’ivoire depuis laquelle ils peuvent rester sourds à nos supplications. Dans son excellent ouvrage La Cause du peuple, Patrick Buisson le dépeint tel qu’en lui-même : suffisant et peu attaché à la France historique.
Sac de riz à l’épaule et montre Patek Philippe au poignet, Bernard Kouchner continue de dispenser ses sinistres conseils à une France qui s’y refuse d’instinct. À propos de l’invasion migratoire en cours, et en dépit de tout bon sens, il estimait au micro de France Inter que « le discours nationaliste, le discours de haine, le discours de haine… C’est ce qui prévaut en Europe en ce moment ».
Incapable d’admettre que la guerre libyenne est une des causes de l’accélération des mouvements de populations du sud vers le nord, il préfère en reporter la faute sur les Européens lambda, les autochtones accusés d’égoïsme parce qu’ils ne veulent pas accueillir des centaines de milliers d’individus, souvent clandestins et dangereux, qui seront demain des dizaines de millions à frapper à notre porte.
Bernard Kouchner, la bouche en cœur, juge même que la France n’en a pas assez fait pour les clandestins, utilisant les arguments les plus éculés : « Nous nous gargarisons avec les droits de l’homme, mais on enterre les droits de l’homme en même temps. Et nous avons, d’une certaine façon, enterré le droit d’asile. »
À l’évidence, nous ne vivons pas dans le même pays.
Au sens propre comme au sens figuré. La vue de la véranda d’un confortable immeuble haussmannien surplombant les jardins du Luxembourg ne montre pas le même paysage que la vue du jardinet d’un pavillon donnant sur la jungle de Calais…
Pendant que Bernard Kouchner refait le monde sur les ondes de la radio publique, les fameux « migrants », dont les déprédations sont désormais difficiles à comptabiliser, reviennent à Calais, fuyant les centres d’accueil et d’orientation mis à leur disposition grâce au financement public gagné à la sueur du front des Français. Pierre Henry, directeur de France terre d’asile de fous, croit que la jungle pourrait progressivement se reformer comme nous le prédisions ici.
La seule solution à ce problème est l’expulsion massive de ces gens qui n’ont rien à faire ici. Ce n’est pas compliqué à mettre en place. Bien sûr, cela ne suffira pas. Il faudra, aussi, rendre nos frontières imperméables et revoir drastiquement nos politiques migratoires, à l’image de ce que semble vouloir faire Donald Trump. Les partisans des nations et de l’identité ne sont plus isolés sur la scène internationale : profitons-en !