« Comme nous le savons tous, les grands empires tombent lorsque leurs frontières ne sont pas bien protégées. », a déclaré le premier ministre hollandais Mark Rutte dans une interview avec plusieurs journaux étrangers (ici dans le Financial Times). Néanmoins, comme Angela Merkel, il compte sur la Turquie pour stopper l’émigration musulmane vers l’Europe, ce qui, avec des dirigeants turcs liés aux Frères musulmans, relève du fantasme. Sans doute le premier ministre hollandais se sent-il, comme son homologue français Manuel Valls, obligé de dire aujourd’hui sur la surveillance des frontières ce que le premier ministre Viktor Orbán dit depuis déjà très longtemps à cause de la montée dans les sondages du PVV (Parti pour la liberté) de Geert Wilders, parti anti-immigration allié au FN français au Parlement européen. Celui-ci poursuit sa progression dans les sondages et est désormais largement en tête des grands partis.
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