Dans un entretien accordé le 20 novembre aux Nouvelles de France, Alain Escada, le Président de l’Institut Civitas, qui revenait sur l’agression des Femen lors de la manifestation du 18, soupçonnait un coup monté des autorités :
“Notre manifestation se terminait vers 18 heures et (les six députés qui exigent la dissolution de l’Institut Civitas) ont adressé leur réponse dans cette même journée de dimanche. Or, ces six élus ont, comme par enchantement, eu le temps en une soirée de prendre le recul nécessaire sur l’actualité, de réunir et de trier toutes les informations réelles et non biaisées, de rédiger une longue lettre, de la faire relire et avaliser par chacun d’entre eux, et enfin de l’envoyer au ministre ?”
La veille déjà, les pouvoirs publics avaient tenté de minorer l’importance de la première manifestation contre le “mariage” homosexuel et de diaboliser ses participants (« Nous n’accepterons aucun dérapage. Les instrumentalisations et l’agitation des amalgames et des fantasmes ne sont pas à la hauteur de l’enjeu de cette réforme », avait déclaré Najat Vallaud-Belkacem samedi après-midi).
Et voilà que l’Observatoire de la christianophobie s’interroge sur un des manifestants de Civitas qui s’en est pris aux Femen : au début, il porte un brassard orange, celui que portent habituellement les policiers en civil, et le retire au cours de l’action…
Au début des échauffourées :
Peu après :
En attendant, quatre manifestants qui avaient repoussé les Femen ont été interpelées par les forces de l’ordre.
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