Après le plug anal de la place Vendôme heureusement dégonflé en son temps par des amoureux de l’esthétique, après le vagin de la Reine exposé dans le parc du château de Versailles et qui avait dû mettre les voiles faute d’amateurs, voici venu le temps de l’exhibition du clitoris. Le premier a trouvé place devant la gare de la petite ville suisse de Neufchâtel pendant que le second est allé se nicher à Bruxelles dans une exposition dédiée à l’art contemporain. Son titre, A corps perdu, est évocateur et les artistes conviés à ce petit jeu pervers ont voulu évoquer la représentation du corps dans la société. Pour l’heure, le facétieux Manneken Pis n’a pas demandé à sa créatrice, la plasticienne Laurence Dufay, que son œuvre de trois mètres de haut et intitulée Clitoriz souffléaille prendre place près de lui.
Quant aux islamistes de Molenbeck, généralement très sourcilleux dès qu’il s’agit d’exhiber le moindre morceau de chair fraîche, ils sont pour l’instant restés de marbre et n’ont pas encore réagi à cette provocation. Et ne parlons pas des éditeurs de livres scolaires qui ont depuis belle lurette renoncé à apprendre l’anatomie et la physiologie aux potaches.
Une insulte au corps féminin
Il est vrai qu’il est difficile, en regardant cette horreur recouverte de mousse végétale qui attire toutes les mouches du voisinage et ressemblerait plutôt à un lama difforme réalisé par un enfant de trois ans, de lui trouver quelque parenté que ce soit avec L’origine du monde de Gustave Courbet. Un tableau qui, certes, avait fait scandale en plein Second Empire, mais qui rendait finalement un bel hommage à Eve, alors que l’œuvre torturée de cette ancienne assistante sociale, diplômée d’un master en anthropologie prospective, est une insulte à la féminité et devrait valoir à son auteur, sinon une camisole de force, du moins la mise au rebut de ce machin que seuls cinq visiteurs sur mille ont identifié comme étant la partie de plaisir du sexe féminin.
Mais Paris n’est pas en reste puisque le parvis du Centre Pompidou accueille Le Domestikator, une œuvre de douze mètres de haut, représentant un couple stylisé en position de levrette. Il s’en est d’ailleurs fallu de peu pour que la sculpture de Joep Van Lieshout ne soit installée dans le jardin des Tuileries.
En pleine affaire Weinstein et alors que les féministes de tout poil multiplient les témoignages à charge contre certains « mâles blancs » tout en interdisant toute condamnation explicite des viols et autres agressions sexuelles commises par des migrants, à Cologne comme dans certains quartiers de Paris, Marseille ou Toulouse, l’affaire tombe bien mal. Elle révèle surtout l’incohérence de ces bonnes femmes qui, à l’image de Caroline de Haas, revendiquent la liberté d’expression pour évoquer le centre du plaisir féminin mais refusent de désigner les coupables quand ces derniers sont des allogènes.
Femen toujours présentes…
Depuis près de deux ans, Deborah de Robertis, une jeune femme qui se pare du titre d’ « extrémiste de la performance », se met à nu dans différents musées de Paris et organise toute une mise en scène en attendant d’être embarquée par les flics… et de crier à l’artiste offensé. Le 29 mai 2014, jour de l’Ascension, la donzelle débarquait au Musée d’Orsay et écartait les cuisses devant le tableau de Courbet. Un enregistrement de l’Ave Maria de Schubert rythmait son exhibition, doublée d’un texte dans lequel la pseudo-artiste, entourée de complices venus l’applaudir, récitait un texte à la gloire du sperme, tenant son sexe à deux mains pour révéler ce qui n’est pas visible dans le tableau de Courbet. A peine la police l’avait-elle arrêtée qu’elle promettait de recommencer son exhibition.
Parole tenue avec une nouvelle mise en scène, voici un petit mois, devant la Joconde, cette fois. Assise jambes écartées devant le tableau de Léonard de Vinci, cet ancien membre des Femen largement subventionnées par le bienfaiteur des migrants George Soros, scandait « Mona Lisa, ma chatte, mon copyright » avant de mordre un des gardiens du Musée du Louvre qui s’était saisi de la forcenée. Une morsure qui lui a valu une condamnation à 35 heures de travail d’intérêt général. Et l’exhibition sexuelle dans tout cela ? Les juges, dans leur immense lâcheté, ont estimé être devant un « acte militant et artistique » dénué de toute intention d’exhibition sexuelle ! Circulez… y a rien à voir.
Sauf que, pendant ce temps-là – n’en déplaise à Marlène Schiappa et à toutes les chiennes de garde en faction dans notre pays – le harcèlement de rue, les viols et les attaques au couteau sont des réalités. Des réalités malheureusement niées par celles-là mêmes qui multiplient les provocations qui peuvent à juste titre choquer aussi bien musulmans que catholiques ou toute personne saine de corps et d’esprit. Elles sont les odieuses complices des prédateurs sexuels exogènes qui prennent ainsi une double revanche sur les Européens.
Françoise Monestier