Automobiliste, son absence de gilet jaune lui coûte 487 euros

Eric Martin
29 octobre 2014
Latest Update: 29 octobre 2014 12 h 06 min
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Amélie, 23 ans, est en colère. Elle ne sait pas comment se sortir de cette situation incroyable.

Tout commence la nuit du 25 janvier 2014. Vers 0h15, des policiers lui donnent l’ordre de stopper son véhicule rue Charles-de-Foucauld, près du cinéma Gaumont à Amiens. Elle s’exécute. « Ils m’ont demandé mon permis de conduire, vérifié mon assurance, etc. », explique l’étudiante en droit. Puis, « ils m’ont demandé si j’avais mon gilet jaune. Je regarde dans la boîte à gant, partout, je ne trouve pas. Un des deux policiers me dit qu’il est peut-être dans le coffre. Je sors, et on vérifie, l’un d’eux éclairant le coffre avec sa torche ». Pas de trace de gilet jaune. La jeune femme est verbalisée pour cette absence, ainsi que celle du triangle de sécurité, à 90 euros d’amende.

L’amende arrive. Elle la conteste dans la mesure où elle s’est rendu compte entre-temps que le triangle était bien dans la voiture, rangé dans une place prévue à cet effet dans le coffre. La contestation est refusée, l’amende passe à 112 euros. Elle la règle.

Le 21 octobre, une nouvelle amende arrive dans sa boîte aux lettres : 375 euros. « Je ne savais pas ce que c’était ! ». Amélie se rend à l’hôtel des impôts pour en savoir plus. Et elle tombe des nues. L’infraction ? « Être sortie du véhicule immobilisé sur la chaussée par conducteur non revêtu de gilet conforme arrêt d’urgence ». En gros : être sorti sans gilet pour aller vérifier qu’elle n’avait pas son gilet dans le coffre ! Et l’amende est majorée…

L’étudiante est allée au commissariat pour essayer de régler ce problème, sans résultat. Elle a finalement confié son dossier à un avocat.

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Słowiańska Krew , 30 octobre 2014 @ 13 h 50 min
Pas si elle gagne !

Certes, les avocats et l’appareil judiciaire sont officieusement des vampires, mais une façon de ne pas baisser les bras et déclarer défaite devant un foutage de gueule manifeste, c’est de montrer qu’on résiste.
dairain jacky , 30 octobre 2014 @ 13 h 58 min
il ne faut plus conter sur les flics, et encore mois sur les juges. ils sont tous a la botte des politicards!
Alam , 30 octobre 2014 @ 14 h 32 min
Cette affaire illustre parfaitement la situation actuelle de la France. d’un côté des zones de non-droit, territoires perdus de la République, abandonnée aux envahisseurs arabo-islamiques qui y font régner leurs trafics et leur Loi, où les flics se gardent bien de foutre les pieds ( ils y risqueraient d’en sortir un peu amochés et de se faire en plus engueuler par leur hiérarchie et matraquer par la mafia judiciaire ), de l’autre la France des Français moyens, de souche de préférence, sur laquelle s’exerce le zèle compensatoire de ces mêmes flics, heureux d’avoir quelques péquins à se foutre sous la dent, poussés en plus par la même hiérarchie, qui veut du chiffre et du fric. Et tous ces salauds pensent que ça va durer : qu’ils se méfient, quand ça va péter, il y aura des têtes au bout des piques !!
brennou , 30 octobre 2014 @ 16 h 21 min
Cette aventure me rappelle celle d’une amie qui sort sa voiture de son garage et l’arrête, moteur tournant, sur le trottoir, le temps de descendre le tablier du garage. Un flic en faction sur place et discutant avec un de ses amis (à elle !) lui faisant remarquer qu’elle encombre le trottoir, docile elle remonte dans sa voiture et la range le long du trottoir exactement au coin du bateau correspondant. Immédiatement le flic sort son calepin et verbalise car elle n’avait pas mis sa ceinture lorsqu’elle a emprunté la chaussée !

Ceci dit, par deux fois (espacées) j’ai bénéficié de l’interprétation intelligente des textes par rapport à la situation du moment : certains sont moins imparfaits que les autres ! ! !
Olivier84 , 30 octobre 2014 @ 20 h 25 min
Là c’est vous qui vous faites avoir. En tant qu’accusé vous n’avez pas à accepter le renversement de la preuve. C’est à votre accusateur de prouver ses dires, donc ici que vous avez eu des revenus dans la période contestée.
Luc Ruy , 31 octobre 2014 @ 1 h 10 min
C’est interdit ça ?
Pascal , 31 octobre 2014 @ 14 h 03 min
Ce n’est pas vraiment interdit mais altère l’efficacité de la ceinture de sécurité paraît-il.