Moins connu que Têtu, Yagg.com a dû déposer un genou à terre début septembre. Le site a été placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Paris. Dirigé par Xavier Héraud, le site ne pouvait tabler que sur 2500 abonnés payants. Pas de quoi assurer le paiement des cinq salaires de Yagg. Lassé par ses mauvaises performances, le principal actionnaire, Thierry Wilhelm, a coupé les vannes financières. À la tête de sa holding Doxa, cet homme d’affaires de gauche a investi notamment dans Mediapart et dans Politis.
Le reste de la presse LGBT vivote :
Têtu, repris fin 2015 par la start up Idylis, n’est pas reparu en version imprimée. La marque, qui n’exclut pas de revenir dans les kiosques, vivote. Elle devra retrouver préalablement un riche mécène. L’alter ego de Têtu pour les lesbiennes, Well well well, n’a pas pour l’instant réussi ce pari. Du coup, sa périodicité reste aléatoire et sa diffusion reste limitée à quelque 5000 exemplaires en librairies.
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