Belgique. Michelle Martin est arrivée mardi à 22h30 au monastère des Clarisses de Malonne, après le prononcé de la Cour de cassation rejetant les pourvois contre la décision du tribunal de l’application des peines de Mons de libérer conditionnellement l’ancienne femme de Marc Dutroux. Une cinquantaine de personnes l’attendaient pour l’insulter et la huer. L’ancienne institutrice, qui aurait trouvé la foi en prison, doit participer aux tâches communes du monastère comme l’entretien du potager ou la cuisine. Elle pourra sortir du couvent à condition de ne pas se rendre dans les deux régions où elle a vécu avec Marc Dutroux, devra répondre à toute convocation de la justice et signaler tout changement d’adresse éventuel sous peine de retourner en prison et est tenue de reprendre la thérapie entamée en prison. Les contacts avec les médias lui sont également interdits.
Michelle Martin a été reconnue coupable d’avoir séquestré des enfants et d’avoir laissé mourir de faim Julie Lejeune et Melissa Russo, huit ans toutes les deux, emmurées vivantes dans un cachot aménagé dans leur maison de Marcinelle, près de Charleroi. Marc Dutroux, dont on n’a jamais su s’il s’agissait d’un prédateur isolé ou la face émergée d’un iceberg, c’est-à-dire d’un réseau de notables aux pratiques perverses et criminelles, a quant à lui été condamné à la perpétuité pour l’enlèvement, la séquestration et le viol, entre juin 1995 et août 1996, de six fillettes et adolescentes, ainsi que de la mort de quatre d’entre elles.
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