« Du coup, le prêtre mort en martyr, il a le droit à 70 enfants de choeur au paradis ? ».On ne peut évidemment pas laisser passer des abominations comme celle qu’a écrite Julie Le Goïc, conseiller municipal de Brest. Je viens donc d’écrire à François Cuillandre, maire PS de cette ville, pour lui demander de prendre des mesures contre ce membre de son conseil municipal. Je vous invite à faire de même en vous inspirant, si vous le souhaitez, du texte de mon courriel ci-dessous. Vous pouvez envoyer votre propre courriel à [email protected]. Je vous suggère toujours la courtoisie dans vos propos – ce qui n’exclut pas la fermeté ! (Si vous voulez bien me mettre en “copie cachée”/cci ou me signaler que vous avez bien adressé un courriel au maire, je vous en serai très reconnaissant…).
Monsieur le maire,
Mademoiselle Julie Le Goïc, élue de votre municipalité, s’est autorisé un twitt infâme visant l’infortuné Père Jacques Hamel, lâchement et abominablement égorgé en pleine célébration eucharistique dans l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) par des terroristes islamistes au seul motif qu’il était prêtre catholique.
Ce texte déconsidère son auteur et la disqualifie pour toute fonction politique élective. Alors que la France est en deuil d’un de ses fils qui lui a été arraché dans d’aussi effroyables circonstances, la décence voudrait que Mademoiselle Julie Le Goïc démissionnât de ses fonctions. On est fondé à douter qu’elle le fera.
Toutefois, elle est membre de votre conseil municipal. J’attends donc qu’en votre qualité de maire de Brest vous vous désolidarisiez explicitement et publiquement de son comportement et que le conseil municipal vote à sa plus prochaine réunion une motion condamnant fermement les propos indignes de Mademoiselle Julie Le Goïc.
Dans l’attente de l’honneur de votre réponse et des mesures que les circonstances vous imposent, je vous prie d’agréer, Monsieur le maire, l’expression de ma considération distinguée.
Daniel Hamiche, rédacteur en chef de L’Observatoire de la Christianophobie
