Quand Aurélie s’offusque !!!!

Aurélie Filippetti ne craint vraiment pas le ridicule !

Après avoir été accueilli par des intermittents en simple appareil,  s’être faite virer du festival d’Avignon, etc., celle qui ose tout, laisse, sciemment, se détériorer ou fait détruire le patrimoine national et “sponsorise”  aux frais des contribuables de l’art qui n’en est jamais (Cf. tous les articles et émissions que Délit d’images a consacré aux agissements  de sa mascotte, en tapant Aurélie Filipetti dans le moteur de recherches du site) est  stupéfaite et ose en en appeler à la vigilance….

Pour rappel, parmi tout ses méfaits, c’est, entre autres, sous le “règne” dque le théâtre impérial du château de Fontainebleau est devenu (en toute discrétion)  le théâtre Cheikh Khalifah Bin Zayed al Nahayane (merci de soutenir Délit d’images, de signer notre pétition et de la faire connaître.), etc., s’émeut pour une sculpture partiellement repeinte, sur décision, Ô scandale, d’un maire FN… – Edmond Furax

 ————————————————————————————————————————————————————————————————————–

“Cet incident est un appel à la vigilance”. Un tweet et un communiqué de la ministre de la Culture Aurélie Filippetti pour dire sa “stupéfaction” en apprenant qu’une œuvre d’art a été repeinte à l’initiative de la mairie Front national de Hayange, sans autorisation de l’artiste.

La municipalité FN de la ville de Moselle a décidé de repeindre en bleu une fontaine en granit réalisée par le sculpteur et plasticien Alain Mila, jugée “sinistre”. La mairie s’est attirée les foudres de l’artiste qui s’étonne de ne pas avoir été prévenu et entend porter le litige devant les juridictions administratives.L’œuvre, une fontaine en métal et pierre, avait été achetée en 2001 par la municipalité socialiste de l’époque à cet artiste local, qui a depuis quitté la région. “Il y a quelques jours, j’ai reçu un coup de fil anonyme pour m’annoncer que ma fontaine avait été repeinte. Je n’y ai d’abord pas cru, mais un ami me l’a ensuite confirmé. La mairie ne m’avait rien dit! Et quand je les ai appelés, je n’ai pas eu d’explication”, a expliqué l’artiste à l’AFP.

Le maire frontiste de Hayange, Fabien Engelmann, a dit assumer son choix et “ne pas comprendre qu’on fasse tout un pataquès” pour une œuvre, selon lui, “dont on peine à appeler ça de l’art”. “Il n’y avait rien de mal à faire ça. On a une ville assez lugubre, sinistre, on a voulu l’égayer. On a repeint le fond en bleu piscine, le reste en bleu turquoise… Ça n’était en aucun cas pour détériorer la fontaine”, a-t-il expliqué.

Du fait de cette polémique, le maire souhaite d’ailleurs “revendre la fontaine à M. Mila”, en rappelant qu’elle avait été achetée en 2001 “près de 9000 euros, sans le moteur et la tuyauterie”.

La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, a dénoncé dans son communiqué “une violation manifeste du droit moral et des règles élémentaires du code de la propriété intellectuelle et de la protection du patrimoine” : “(…). Cet incident est révélateur de la conception de la politique culturelle qu’ont les élus du Front National et qui appelle à la plus grande vigilance. Aurélie Filippetti s’étonne qu’on puisse décider de “repeindre une œuvre  pour que ça soit plus décoratif ” au mépris de la création et des métiers d’art qui sont en droit d’attendre, de la part de ceux qui sont chargés de faire appliquer la loi, le respect de leur droit et de l’intégrité de leur travail.

La Ministre de la Culture et de la Communication rappelle que les œuvres d’art appartenant au domaine public de l’État ou des collectivités publiques sont inaliénables, imprescriptibles et insaisissables. En conséquence, les œuvres ne peuvent être ni modifiées, ni même déplacées, ni a fortiori détruites sans l’autorisation de l’artiste ou de ses ayants droit. Elles ne peuvent en aucun cas être vendues.

La Ministre a demandé à ses services d’élaborer une circulaire à destination des préfets pour leur demander d’être attentifs à ces points de droit et de rappeler, au besoin, aux collectivités propriétaires leurs devoirs de surveillance et de conservation des œuvres placées sous leur garde.”

Alain Mila, qui juge en outre que le bleu utilisé “est très proche de celui du logo du Front national”, a attaqué la collectivité devant le tribunal administratif de Strasbourg. “Qu’on enlève la peinture”, a-t-il exhorté, en déplorant “une atteinte à tout (son) travail et à (ses) valeurs”.

Related Articles