Au pays des Talibans se déroule, en ce mois de juin, l’élection de « Mister Afghanistan ». L’occasion de voir des Afghans, en slip, épilés et huilés, prendre des poses de statue antique, muscles bandés… Dans cette région du monde où le corps est tabou, la « gonflette » fait de plus en plus d’émules. Les salles de sport se sont multipliées, et la génération haltère cisèle ses biceps. Un moyen comme un autre d’oublier la peur, les attentats et la guerre. Le phénomène est tel que Kaboul organise, malgré l’hostilité des islamistes, des championnats de culturisme depuis dix ans.