C’est un rescapé du massacre islamiste perpétré par les Kouachi. Hospitalisé depuis le 7 janvier, consécutivement à la tuerie de Charlie Hebdo, Philippe Lançon, journaliste à Libé et à l’Obs, s’exprime pour la première fois, juste après l’assassinat de Hervé Cornara et l’attentat de Sousse.
“Si j’y repense, je vois quelques amis morts près de moi. Je vois avant tout quelqu’un qui m’était cher, Bernard Maris. […] Si je n’avais pas montré un livre de jazz à Cabu je serais sorti une minute plus tôt, je serais tombé à l’entrée sur les frères Kouachi, et je pense que je ne serais pas là pour en parler.”