Selon Le Parisien de mercredi, les personnes hébergées par le Samu social de Paris étaient 21 500 en 2010 contre 14 400 en 1999. Ce sont les “migrants dans la précarité” et les mères célibataires qui sont responsables de cette hausse. C’est pourquoi les hôpitaux pour enfants, “bien connus des mamans”, sont davantage sollicités. Ainsi, depuis le 12 mai, le service des urgences de l’hôpital Robert-Debré a hébergé “pour une nuit, parfois deux, 6 mères avec des bambins âgés de 4 mois à 9 ans et un seul couple avec enfants”. Depuis que le gouvernement a diminué de 25% en mai le budget des nuitées d’hôtel du Samu social de Paris, de plus en plus de familles pauvres sont envoyées par l’association d’utilité publique financée à 90% par l’Etat aux services des urgences des hôpitaux parisiens.