Les juifs de France stigmatisés par l’extrême gauche

A peine arrivé à la tête de l’organisation juive, où il succède Roger Cukierman, Francis Kalifat a indiqué d’entrée de jeu que sa priorité serait de lutter contre l’antisémitisme, qui se cache selon lui «derrière l’antisionisme».(…) Ancien militant de l’organisation d’extrême droite sioniste Betar, le nouveau président du CRIF est resté un fervent défenseur de cette cause. Il a d’ores et déjà indiqué qu’il voulait «obtenir de façon claire l’interdiction en France du mouvement BDS (boycott, désinvestissement et sanctions)», qui vise à boycotter les institutions et les produits d’Israël afin de protester contre sa politique à l’égard des Palestiniens.

Francis Kalifat a par ailleurs confié qu’il allait «s’attaquer à la dimension de l’antisémitisme, caché derrière l’antisionisme et véhiculé notamment par le mouvement BDS mais aussi par tous les partis à l’extrême gauche de l’échiquier politique».

Sa présidence arrive à un moment d’émigration record des juifs de France. En 2015, quelque 8 000 d’entre eux ont rejoint Israël, le plus haut nombre jamais enregistré, faisant de l’Hexagone le plus grand pourvoyeur de nouveaux habitants de l’état hébreu, pour la seconde année consécutive.

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