Serge Federbusch analyse les scores très élevés d’Emmanuel Macron – et les scores très mauvais de Marine Le Pen – à Paris. Il y a bien sûr, selon lui, le vote des CSP++ qui espèrent encore tirer leur épingle du jeu de la mondialisation joint à celui des logements dits sociaux – en fait clientélistes – mais il y a aussi une peur panique après les attentats qui s’apparente à une démission.
Avant que la droite puisse reprendre la capitale, il va passer beaucoup de temps, d’autant qu’en appelant à voter Macron au 2e tour, la droite – qui n’a même pas le sens tactique d’un Mélenchon – favorise la dynamique En Marche ! aux législatives.