https://www.youtube.com/watch?v=lv7Ao3qxeck
Vous avez peut-être entendu parler de Sisters of the valley, des « religieuses » qui cultivent et vendent de la marijuana en ligne. C’est un sujet que les journalistes adorent, mais celles qui se font appeler « Sœur » Darcy, « Sœur » Rose et « Sœur » Kate n’ont de religieux que le déguisement.
Certains articles ont l’obligeance de mettre « religieuses » entre guillemets mais la plupart, comme celui de CNN, trompent les lecteurs avec des titres comme : « L’Église catholique enseigne la rédemption par la souffrance, mais ces sœurs de la Vallée espèrent la soulager avec une tradition ancestrale du clergé ».
Dans un article du Daily Beast, « Sœur » Kate explique s’être d’abord déguisée en religieuse pour une manifestation et s’être rapidement aperçue que les gens venaient souvent la voir pour se confier (…). Devant ces réactions positives, Kate a décidé de garder ce vêtement.
Ces « religieuses » suscitent des réactions incroyables, parfois négatives souvent positives. « Mais ce ne sont pas les vêtements qui génèrent ces réactions ; c’est qui nous sommes et qui nous servons. Nos vêtements ne sont qu’un symbole de notre dévotion à Dieu. Ce sont ces vœux qui nous permettent d’entendre les prières les plus profondes et intimes des gens. »
Je comprends ce qui dans nos vies peut plaire à ces femmes, mais je pense qu’il ne faut pas tromper les gens sur qui elles sont vraiment.
Dans l’article, Kate fait également preuve de condescendance envers les religieuses en disant que les sœurs « sont au service des prêtres ». « J’ai toujours voulu être une sœur mais je ne pourrais pas être une sœur soumise », ajoute-t-elle.
Les religieuses ne seraient donc pas « émancipées » car elles serviraient les prêtres ? Pourquoi les féministes ne comprennent pas qu’elles sont méprisantes lorsqu’elles rabaissent les efforts de femmes fortes et créatives qui travaillent pour l’Église en réclamant plus de « droits » pour les femmes catholiques ?
Le malentendu persiste. Dans une interview télévisée, Kate déclare : « Nous vivons ensemble, nous travaillons ensemble, nous sommes un peu socialistes ; si on y pense, c’est ainsi que sont les sœurs ».
Pas vraiment.
Le Huffington Post reprend cette conception étrange de la vie religieuse : « Avant toute chose, Sœur Kate et Sœur Darcy se sont auto-ordonnées sœurs et ont créé leur propre ordre (…) mais elles ne sont pas catholiques, n’ont pas fait vœux de célibat et ne sont subordonnées à aucun prêtre ».
Par où commencer…
Cette situation m’agace beaucoup mais, en priant, j’ai compris que la fascination de ces femmes pour la vie religieuse était la preuve du pouvoir du catholicisme. Ces femmes ont peut-être presque tout rejeté de la foi catholique, mais elles sont clairement attirées par l’Église et son idée de la vie éternelle. Vous connaissez certainement des personnes qui ont, comme elles, rejeté la foi mais qui s’accrochent à certains signes et symboles.
Avant de devenir Pape, le cardinal Ratzinger écrivait : « Le plaidoyer le plus efficace pour la chrétienté tient en deux arguments : les saints de l’Église et l’art qui a grandi en son sein ».
Les « religieuses » cultivatrices de marijuana sont attirées par l’art de la vie religieuse, le symbole des femmes dans l’Église. Par plus de sainteté, nous pouvons tous participer à la beauté de l’Église, la lumière étincelante de Jésus pour d’autres. Nous pouvons tous être les chefs-d’œuvre de Dieu en invitant les autres à revenir vers l’Église grâce à la beauté de notre âme.
Cela n’incitera probablement pas Kate, Rose et Darcy à arrêter de se faire passer pour des femmes qu’elles ne semblent pas respecter, mais il y a beaucoup de gens autour de nous que nous pouvons ramener vers la beauté de la foi.