Le Parlement européen instaure sournoisement la préférence raciale

A l’heure où la bien-pensance politico-médiatique ne cesse de dénoncer la fameuse théorie du « grand remplacement » comme une invention totalement paranoïaque de « l’extrême droite », force est de constater que la résolution sur les « droits fondamentaux des personnes d’ascendance africaine en Europe », portée par le lobby de l’immigration et adoptée mardi par le Parlement de Strasbourg, ne fait qu’apporter de l’eau au moulin des partisans de ladite théorie.
Car, en contraignant les Etats membres à combattre tout particulièrement ce qu’elle appelle « l’afrophobie », elle désarme non seulement lesdits Etats face au déferlement migratoire en provenance d’Afrique subsaharienne, mais instaure en outre une forme de préférence raciale qui n’ose pas dire son nom.

Une initiative du lobby de l’immigration

Portée sans surprise par le député originaire de la République démocratique du Congo et ex-ministre pour l’Intégration du gouvernement Letta (2013-2014), Cécile Kyenge, grande partisane de la submersion migratoire de l’Europe, opposante enragée de Matteo Salvini, elle-même naturalisée, et dont le papa polygame est père de 38 enfants, cette résolution s’appuie sur plusieurs rapports, établis la plupart du temps par des membres du lobby de l’immigration, disant avoir constaté que lesdites populations d’ascendance africaine seraient « particulièrement victimes de racisme, de discours de haine et de crimes de haine » sur le vieux continent. Bref, d’une horrible « afrophobie », néologisme inventé pour l’occasion, qui serait « le fruit des structures historiquement répressives du colonialisme et de la traite transatlantique des esclaves ».

L’arme terrible de la repentance

Autant dire que l’on voit tout de suite les arrière-pensées des promoteurs de cette résolution : encourager la repentance à tout-va des Occidentaux, pour faire passer la pilule de l’invasion. Ainsi, après un long exposé accablant l’Europe et ses peuples (1), la résolution Kyenge invite-t-elle « les Etats membres et les institutions européennes à reconnaître que les personnes d’ascendance africaine […] doivent bénéficier, à titre individuel et collectivement, d’une protection contre ces inégalités ». Aussi est-il demandé « à la Commission d’élaborer un cadre de l’Union pour les stratégies nationales en faveur de l’inclusion sociale et de l’intégration » de ces personnes. Invitant par ailleurs les institutions européennes et les Etats membres à « reconnaître officiellement l’histoire des personnes d’ascendance africaine en Europe, y compris les injustices passées et présentes et les crimes contre l’humanité […] perpétrés dans le cadre du colonialisme européen » (sic), elle les invite bien sûr à prendre « des mesures de réparation fortes et efficaces » au regard de ces « injustices et crimes ».

Surtout, elle leur demande « de s’employer à lutter systématiquement contre les discriminations ethniques et les crimes de haine », de « mettre un terme au profilage racial ou ethnique sous toutes ses formes dans le cadre de l’application du droit pénal, des mesures de lutte contre le terrorisme et du contrôle de l’immigration » et, évidemment, de « garantir aux migrants, aux réfugiés et aux demandeurs d’asile […] des voies d’entrée sûres et légales dans l’Union ».

 

(1) Lire l’intégralité du texte sur http://www.europarl.europa.eu

Franck Deletraz – Présent

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