Maxime Leroy, Prix de la Jeune Création des Métiers d’Art 2017 (Vidéo)


Dix années d’expérience dans le monde de la plume ont permis à Maxime Leroy de fonder sa marque M.Marceau en 2013. Il travaille avec des maisons de haute couture (Chanel, Jean Paul Gaultier….) et signe des collaborations dans les domaines de la mode, de l’art, de la photographie, du cinéma et du design.

Aucun support ne l’effraie et il se plaît, au contraire, à en exploiter le potentiel plastique pour mieux la sublimer. Il sélectionne minutieusement les plumes pour leurs formes, leurs aspects ainsi que leurs résistances aux produits chimiques. Elles prennent alors vie pour créer des volumes et des textures inattendues.

Allant jusqu’à torturer sa matière fétiche, la plier, broder par-dessus ou encore la tresser, il crée des œuvres sculpturales, modernes et avant-gardistes, des arts décoratifs aux objets de design. Proche de l’univers de la mode, il cofonde avec les designers Paul Baret et Jayma Sacco la marque Sacco-Baret, une ligne haut de gamme de chaussures, sacs et parures associant cuir, plume et métal.
Invité d’honneur de Résonances (salon européen des métiers d’Art), à Strasbourg, en 2015, le Palais de Tokyo lui commande en 2016 la pièce maîtresse de l’exposition Double Je soutenue par la Fondation Bettencourt-Schueller : une moto hérissée de plumes.

Il enseigne également la plumasserie au Lycée Octave Feuillet, établissement spécialisé dans la formation dédiée à la plumasserie. Sa démarche : “sensibiliser une nouvelle génération à cet art en voie d’extinction, tout en développant une approche très personnelle de ce métier, avec des créations graphiques et contemporaines. ”
Des pièces inédites des lauréats du Prix de la Jeune Création Métiers d’Art (outre Maxime Leroy, celles de Marie Masson, bijoutière et d’Antonin Mongin, ennoblisseur textile cheveux, sérigraphe et tisserand) sont exposées du 24 avril au 5 août 2017 chez Empreintes, le concept store des métiers d’art. (5, rue de Picardie. 75003 Paris).

Source

Related Articles