D’après les chiffres officiels, 2 470 000 étudiants étaient inscrits dans l’enseignement supérieur français en 2014. On estime qu’il y a eu 40 000 étudiants supplémentaires à la rentrée 2015, en rapport avec le taux de réussite au baccalauréat qui atteint presque 88 % et semble constituer un grand motif de satisfaction pour ceux qui nous gouvernent et font semblant de penser que ceci correspond à une progression de la qualité de l’enseignement…
Parmi ces étudiants, on compte une proportion non négligeable d’étrangers.
Pour les Européens, point n’est besoin d’une autorisation particulière.
Pour les non Européens, accéder à l’enseignement supérieur en France, suppose qu’ils remplissent deux conditions : « être autorisés à accéder à l’enseignement supérieur dans leur pays d’origine et posséder un niveau de compréhension de la langue française adapté à la formation envisagée ». Mais il n’y a aucune procédure réelle institutionnalisée de contrôle de ces deux éléments.
Le consulat délivre alors un visa avec la mention « étudiant ». L’étudiant a ensuite 3 mois pour satisfaire quelques exigences, bien légères au demeurant, puisqu’elles se résument à une visite médicale et au versement d’une somme de 55 euros.
Le visa permet notamment (liste non limitative) :
D’avoir un emploi rémunéré (jusqu’à 60 % d’un temps plein),
De bénéficier de la Sécurité sociale étudiante,
De bénéficier des aides de la caisse d’allocations familiales,
De bénéficier de l’aide au logement étudiant (ALE)…
Les étrangers doivent évidemment payer des droits d’inscription dans l’établissement où ils ont choisi d’étudier. Et, là, surprise ! Le site du ministère stipule que « le montant des frais d’inscription s’applique à tous, Français et étrangers ». Sur ce même site, on apprend que ces droits d’inscription se situent généralement dans une fourchette de 100 à 500 euros par an. Or, le coût annuel moyen d’un étudiant de l’enseignement supérieur en France est estimé à 11 450 euros. Le surcoût de chaque étudiant étranger pour les contribuables français peut donc être estimé à 11 000 euros !
Reste à connaître le nombre d’étudiants étrangers en France. D’après les statistiques officielles, il y aurait environ 12 % d’étrangers dans l’enseignement supérieur, soit quelque 300 000 étudiants.
On en arrive au constat ahurissant d’un budget annuel de 3,3 milliards d’euros pour cette population immigrée, dont on sait, en plus, qu’elle a peu de chances de retourner dans son pays d’origine. À cette somme, il faut encore ajouter la possibilité pour ceux qui ont un statut de réfugié de percevoir des bourses d’études, pour un montant pouvant aller jusqu’à 6 654 euros par an, sans parler de l’exonération des droits d’inscription et des cotisations Sécu.
Cette situation est d’autant plus invraisemblable que le montant des frais d’inscription est beaucoup plus élevé dans tous les autres pays d’Europe, sans parler des États-Unis ou de l’Australie. Elle est aussi scandaleuse, quand on connaît les difficultés financières croissantes de tous les établissements d’enseignement supérieur.
Conclusions :
Il est impératif de mettre en place un réel contrôle des connaissances pour les étudiants étrangers non-européens, car il est clair qu’ils sont souvent en deçà du minimum acceptable, avec parfois des diplômes « bidon ».
L’État français n’a pas à assumer une charge de plusieurs milliards d’euros pour ces étudiants, quand on sait qu’il n’est pas capable d’assumer les retraites ou la gratuité des soins pour notre propre population.
Il faut augmenter le montant des droits d’inscription en les modulant en fonction de la nationalité des étudiants, française ou étrangère, à moins bien sûr que des accords binationaux puissent être trouvés pour qu’au moins une partie des frais engagés puisse être prise en charge par le pays d’origine.
Il y a donc un véritable scandale des étudiants étrangers en France, sans même parler du fait avéré que cette filière constitue une forme supplémentaire d’immigration non contrôlée…