Nommant à cette fonction l’un des poids lourds du gouvernement, le clan Guérini fait encore preuve d’un grand discernement, tant Marlouna, des idées, elle en a sous sa tignasse ébouriffée de neurones époustouflants.
Il est à craindre que le salarié Manu l’exploite car secrétaire d’Etat, c’est un job à plein temps, il lui a dèjà fait abandonner ses filles et son mari au Mans.
« Elle est active, audible, porte le sujet. Et c’est important, car c’est aussi un ministère de la parole » a dit sa prédécesseuse, Laurence Rossignol.
Et ça, La Schiappa, pour parler, elle parle. elle peut parler des heures pour ne rien dire, c’est une surdouée. Elle n’hésite pas, récemment, elle s’est comparée à Gallilée.
Désormais, à titre bénévole, elle assure aussi le porte-parolat de Griveaux, jusqu’à s’obliger à aller faire la pantine chez Hanouna, ce à quoi l’arrogant Benjamin ne se risquerait pas.
En juin 2017, alors qu’était enfin dénoncé l’extrême dangerosité du quartier de la porte de la Chapelle à Paris, du fait, entre autres, du harcèlement de rue, courageusement, Marlène s’y est rendue de nuit avec l’ensemble de sa protection rapprochée pour prouver que c’était faux, twittant le message suivant : « Les lois de la République protègent les femmes, à toute heure et en tout lieu ». Et récemment, elle a récidivé à Trappes avec un préfet adorné en plus.
Marlouna a inventé la verbalisation du harcèlement de rue, condamnant tout individu pris en flagrant délit d’outrage sexiste à une amende de 90 à 750 euros. Des mesures que La Schiappa qualifie de « valeur d’exemple et valeur pédagogique », au sein « d’un combat culturel », cette verbalisation devenant une des missions principales des policiers. Et pour prévenir la récidive, elle va faire envoyer les harceleurs en stage de sensibilisation, financés par leurs propres moyens.
Avec sa loi sur les violences sexistes et sexuelles, elle a réussi à ce qu’un viol sur mineur ne soit plus un crime mais un délit, sauf si le mineur peut prouver le viol…
Grâce à Marlouna, tous les petits Français vont enfin avoir des cours d’éducation sexuelle dès leurs plus jeune âge, probablement sur le modèle de l’éducation non genrée donnée à ses filles, auxquelles, elle lit des histoires d’enfant transexuel…
Quant en mai 2018, Ruffin avait lancé « La Fête à Macron », elle a anéanti le député d’un « la Fête de Macron eut (sic) été plus correct »., se faisant très injustement allumer par une linguiste: : « Deux contresens. 1) Il y a une différence de sens importante entre “la fête de Macron” et “faire la fête à Macron”, le 2e est l’antiphrase ironique du 1er. 2) Une tournure populaire n’est pas une “langue française dégradée”. On appelle ça l’usage », lance-t-elle dans un premier tweet, avant de se référer au dictionnaire Trésor de la langue française, et de conclure « Par ailleurs, quitte à se prendre pour une pimbêche de la langue française, il manque un accent circonflexe à “eût été” (pour différencier le passé antérieur et le conditionnel passé).”
Astucieuse, elle a fait supporter la promo de son dernier bouquin, Si souvent éloignées de vous : lettres à mes filles, par le service de presse de l’Elysée, auprès des journalistes inscrits dans le fichier du Premier ministre, les invitant à une dédicace pour la sortie de son livre « purement personnel ». Or, comme le rappelle le très malveillant courrier de l’association Anticor, citant la méthode affichée du travail de ce gouvernement : « l’organisation de l’action gouvernementale doit […] répondre à une triple exigence d’exemplarité, de collégialité et d’efficacité. » Selon l’article 1 de ce document, « il convient de limiter l’usage des deniers publics au strict accomplissement de la mission ministérielle en ne tirant pas profit de ses fonctions pour soi-même ou pour ses proches ». L’Association a donc saisi le Premier ministre et la CNIL sur cette façon de faire, et tous ont absout Marlouna d ce péché de jeunesse.
Judicieuse, elle a profité de son bouquin pour remercier le Manu de l’hommage qu’il a rendu à son intelligence en la nommant secrétaire, les « courbettes s’enchaînent tout au long du livre », sans oublier Macronella : la « bienveillance, la gentillesse, l’engagement et la classe naturelle, ses allusions artistiques, son humour ravageur et son sourire irrésistible de ‘l’éternel féminin’ », comme l’avait relevé Barbara Krief, journaliste à l’Obs.
Pétillante, perspicace, sagace, hallucinante… Marlouna est fascinante!
Elle est tellement bluffante qu’une membresse (jalouse) de l’association féministe de l’IEP de Bordeaux a déclaré : « C’est juste une bloggueuse life-style à qui on a donné beaucoup trop de force ».
Sybilline Bavastro