S’ils tenaient à bosser ensemble, François et Pénélope Fillon auraient dû ouvrir un gite dans la Sarthe et bichonner des allemands fans de la cambrousse. Ça leur aurait évité bien des soucis. Fillon, c’était le candidat de la rigueur, le gars honnête, je pense que si à 14 ans il avait volé un Nuts il se serait présenté de lui-même à la prison du Mans avec l’emballage en criant “J’ai fauté, fouettez-moi, arrachez mes poils de sourcils à la pince à épiler !”.
Jusqu’au mercredi 25 janvier, il faisait une campagne pépère, c’est-à-dire qu’on ne le voyait plus, tous les jours on regardait la page obsèques du Figaro en redoutant d’y voir son nom. Quand soudain, on apprend que sa femme Pénélope, la seule dame à réussir à être plus discrète que lui, au-dessus de ça niveau discrétion, il y a juste eu le Masque de Fer dans sa geôle humide, aurait bénéficié d’un emploi fictif. C’est mon rêve, ne rien faire et être payé, donc il y a 20 ans, quand j’étais beau, j’aurais dû traîner dans la Sarthe épilé en mini-short pour retourner Fillon et me pacser avec lui.