Des chairs quasiment intactes, un corps d’une incroyable souplesse et un mystérieux liquide découvert dans la tombe. Comment une momie de deux millénaires a-t-elle pu arriver jusqu’à nous dans un tel état de conservation.
En 1972, durant la révolution culturelle dans la province de Hunan en Chine et à quelques kilomètres de la ville de Changsha, des ouvriers découvrent totalement par hasard l’entrée d’un tombeau encore inconnue. Il s’agit de celui de la marquise De Dai, une aristocrate disparue il y a plus de 2 000 ans.
Mais à l’ouverture du cercueil c’est la stupeur. Baignant dans un mystérieux liquide rougeâtre, la dépouille est parfaitement conservée. A ses cotés les corps de son mari ainsi que de son fils, eux, sont entièrement décomposés.
Sur la momie de la marquise De Dai la raideur cadavérique est nulle, la chair au touché est encore molle. Le sang a en grande partie conservé son aspect liquide et le visage a aussi gardé ses traies. Le corps donne l’impression d’être mort il y a peu.
Mais plus incroyable encore, se membres ont gardés toute leurs souplesses. Pourtant la marquise De Dai est morte 160 ans avant Jésus Christ.
Archéologues, médecins légistes et anthropologues, chacun souhaitent comprendre le mystérieux procédé qui a permis à cette momie de braver les ravages du temps. Pour percer le mystère les scientifiques décident alors de pratiquer une autopsie. Mais dès la première incision les médecins légistes sont sidérés. Les organes sont en bonnes états et son cerveau est quasiment intact.