La mère de Bilal Hadfi, terroriste du stade de France, témoigne…

https://www.youtube.com/watch?v=_VQpIDpYtZ4

 

C’était le plus jeune des islamistes. Il s’est fait exploser aux abords du Stade de France, dans une rue quasi déserte. Prêt à tuer massivement, il a été refoulé du stade parce qu’il n’avait pas de billet pour le match France-Allemagne… Un vigile a également raconté aux autorités qu’il avait essayé à quatre reprises de rentrer dans le Stade de France. Donc une dame, se présentant comme Fatima Hadfi, sa maman,  a appelé récemment la chaine de télévision  belge Maghreb TV,  s’adressant en direct au présentateur, Mohamed Tijjini. Depuis les attentats de Paris “je ne vis plus, je survis. Je m’en veux de n’avoir rien vu” de la radicalisation de Bilal… “Mon petit garçon venait juste d’avoir 20 ans. Il vivait comme tout le monde. Il allait à l’école (…) Il était victime de cette société des regards, des paroles : ‘t’es pas le bienvenu ici’, ‘dégage dans ton pays'”, a-t-elle expliqué, ajoutant que des adolescents comme son fils se heurtent à des barrières pour trouver un emploi.  Emotion, chagrin… Elle pourrait être très convaincante, jusqu’à ce que l’on fasse un petit tour du web et de la presse…

Les journaux belges De Morgen et Het Laatste Nieuws, expliquent que l’établissement scolaire bruxellois qu’il fréquentait avait tiré la sonnette d’alarme concernant sa radicalisation. Ce que reprend La libre belgique en date du 19 novembre 2015: “En cause notamment, l’expression de sa satisfaction après les attentats perpétrés contre Charlie Hebdo en début d’année. Le personnel de l’école de Anneessens-Funck à Bruxelles a donc tenu à faire part de son profil aux autorités dans la mesure où le futur kamikaze affichait publiquement ses opinions en classe. Il a d’ailleurs été convoqué à ce titre par le proviseur de l’établissement, détaillent les deux quotidiens. Problème, il semblerait bien que ces appels n’aient jamais été pris au sérieux. L’école a en effet transmis à l’administration de l’enseignement (l’équivalent belge du rectorat) un dossier portant sur la radicalisation du jeune homme. Cependant, celle-ci n’a pas jugé bon de le transmettre à la justice. C’est d’ailleurs sur les raisons qui ont conduit l’administration à ne pas donner de suites que se penchent aujourd’hui les enquêteurs. Sa mère le décrit comme une “cocotte-minute” en Belgique. “J’avais l’impression qu’il allait exploser d’un jour à l’autre”, dit-elle

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Fatima ignore quels gens il a fréquentés (on cite des liens via les réseaux sociaux avec Abou Isleym Belgiki dont une photo est apparue en juillet en Syrie, à côté d’un homme crucifié et décapité) mais elle remarque un changement de comportement. “Il a arrêté les cigarettes, le shit un mois avant”, dit-elle. “Il jeûnait le lundi et le jeudi pour demander pardon à Dieu. Moi je trouvais cela positif qu’il se repentisse et qu’il ne soit plus dans l’alcool et les joints.” Fatima et sa fille portent le voile “mais ce n’est pour cela que ma fille est partie en Syrie”.

L’un de ses anciens professeurs décrit un étudiant politisé, qui s’est radicalisé en quelques mois. “Après les attaques de ‘Charlie Hebdo’, on a eu un cours très agité lors duquel il a presque monopolisé la parole. Il défendait les attaques, il disait que c’était normal, qu’il fallait que la liberté d’expression s’arrête. Que les insultes à la religion s’arrêtent. Oui, à l’époque, ça m’a vraiment inquiété et je l’ai à nouveau signalé lors d’un conseil de classe et par écrit à la direction”, a dit Sara Stacino à la VRT.

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Le 8 mars 2015, à 17h30, la police belge débarque dans l’appartement familial en défonçant la porte d’entrée. Le fils aîné est menotté. La mère, en crise d’hystérie, est plaquée au sol par trois policiers. Ils emportent de nombreux objets, dont des étoiles de ninja et un bâton d’aïkido. Cette perquisition sera suivie plus tard d’une intervention de la brigade antiterroriste à 4h30 du matin, puis, “tout dernièrement” d’une visite de la police fédérale.

La police belge suivait donc Bilal Hadfi de près et l’avait inscrite dans la liste “Syrie” de l’Ocam. Fatima affirmait avant les attentats qu’elle n’avait plus de nouvelles de son fils depuis trois mois, qu’il ne répondait plus au téléphone ni aux emails. Etait-ce parce que, cet été, Bilal est entré en clandestinité pour commettre l’attentat ? “

Et selon Le point, en date du 17 novembre 2015 : “il publiait sur son compte Facebook des messages d’un gamin de 20 ans. Et soudain, il apparaît fusil à l’épaule, avec des mots menaçants. Lui, c’est Bilal Hadfi, kamikaze du Stade de France au visage d’adolescent. Ce profil, « Billy Du Hood », dont les enquêteurs confirment l’authenticité, a été supprimé lundi vers 16 heures, trois jours après qu’il ait actionné son gilet d’explosifs, avec deux autres kamikazes, sur l’esplanade déserte du Stade de France près de Paris. À quelques mètres, une enceinte pleine à craquer, où se jouait le match de football France-Allemagne. Un passant a trouvé la mort.
Chevelure brune, traits juvéniles, ce Français résidant en Belgique, qui a participé aux attentats les plus sanglants que la France ait connus, publie des photos d’une étonnante banalité : soirées shit-PlayStation en jogging Adidas, cocktail en maillot au bord de la piscine, doigts d’honneur en pagaille, avec « le petit frère » habillé aux couleurs du Real Madrid, photos avec la bande en bas des tours… Quelques clichés de post-ado, aussi, dopés à la testostérone : des liasses de billets neufs, en euros, ou une photo d’émeutes urbaines en France, qu’il titre « Nique la police ».

Mais certaines images trouvent un écho troublant aujourd’hui. Des armes d’abord : une kalachnikov un peu floue (commentaire : « yo président ! ») et un arsenal, peut-être une photo d’archives, avec fusils à pompe, Colt 44 et pistolets Tokarev. Arrive la photo au fusil. C’est très probablement lui qui manie l’arme, en short, sous le regard d’un petit garçon. Il commente sur le réseau social : « Hahaha, ta cru quoi petit, on joue dans la cours des grands » (sic).

Un ami le charrie, il répond : « Tu veux une balle entre les yeux ou quoi ? » Sur une autre image, on voit deux enfants et deux ados, le visage masqué par un keffieh, dont peut-être Bilal Hadfi lui-même, l’index levé vers le ciel. « Manif avec les petits frères », commente-t-il. Ce geste traditionnel chez les musulmans, devenu pour certains un geste de ralliement salafiste, est également utilisé par les membres de l’organisation djihadiste État islamique (EI), qui a revendiqué les attentats du 13 novembre.”

Et quand on sait qu’il existe un principe islamique , al Taqqiya, encourageant les musulmans à tromper des non-musulmans pour faire avancer la cause de l’Islam… tout devient limpide!

CQFD

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