SONDAGE | Pensez-vous quitter un jour le territoire national pour fuir notre enfer fiscal ?

57 Comments

• 

  Francis NERI , 29 décembre 2012 @ 12 h 03 min

  Je partage tout à fait les raisons évoquées par Jonathan . Finalement, les raisons “fiscales” ne sont qu’un des éléments du problème et pour la plupart d’entre nous c’est secondaire. Pour ce qui me concerne et en tant que petit retraité, je n’ai pas d’objectif financier de quitter mon pays. Mais ce pays N’EST PLUS le mien, je ne le reconnais plus. Le processus de dégradation est engagé VOLONTAIREMENT depuis 1973, après le 3eme choc pétrolier comme ON disait à cette époque.
  Pour redresser le pays, en supposant qu’ON le veuille, il faudrait autant de temps et il est trop tard, la France va s’effondrer et vite. L’insécurité, la violence, la guerre pour “l’identité”, pour la survie individuelle va faire des ravages. Je ne veux pas voir çà !
  J’ai déjà été chassé d’Algérie car j’ai choisi la valise…il ne me reste plus qu’à la refaire !
• 

  Goupille , 29 décembre 2012 @ 12 h 06 min

  Demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays avant de pleurnicher que votre pays ne fait rien pour vous.
  Battez-vous, puisque vous avez la chance de pouvoir agir, en toute légitimité, en tant que citoyen à part entière dans un premier temps.

  Et l’on verra bien ce qu’il adviendra si la situation ne se résout pas par des moyens classiques.
• 

  gerard , 29 décembre 2012 @ 12 h 07 min

  cela est déjà arrivé de nombreuses fois..;
  vers l’Australie , les Amériques…en son temps.

  les forces vivent et ceux qui se sentent trop déraciné, partent toujours à un moment.
  j’en suis.
• 

  requis , 29 décembre 2012 @ 13 h 41 min

  Vous avez très bien décrit les motivations qui m’ont poussée à m’expatrier. Je ne cautionnerai pas un système pourri. Partir est lâcheté ou courage suivant l’état d’esprit de chacun mais rester c’est accepter. Accepter, c’est renoncer. Ceux qui comme moi ont fait le choix de s’exiler ne l’ont pas fait par égoïsme comme les sans-courage le disent mais bien au contraire pour dénoncer la situation et lutter à leur manière contre l’endormissement de la raison. Les riches ont déguerpi il y a longtemps. Arrivent maintenant les sans-le-sous qui ont fui avec l’espoir de survivre. Et je les comprends car j’étais dans la même situation…Blâmer est si facile comme pleurer d’ailleurs… Sports intellectuels favoris en France. Partir c’est agir même si cela dérange les bons penseurs.
• 

  requis , 29 décembre 2012 @ 14 h 08 min

  A Goupille : Loin de moi l’idée d’être irrespectueuse envers vous, toutefois, je ne vois pas les choses avec la même perspective que vous. Une tuile passagère : non, (mais) révélatrice de l’électorat. Les bi-nationaux ont voté en masse pour le président actuel (voir résultats dans les pays du Maghreb). Liberté de plier devant le premier obstacle : non car j’étais chef d’entreprise et les obstacles comme vous dites, c’était dix par jour. Plier c’est consentir pour moi et laisser la sale besogne aux autres c’est laisser aux autres leur choix. La liberté de leur laisser prendre tous les risques : je crois que vous ne savez pas de quoi est fait le quotidien dans un pays étranger même occidental. En matière de risques, les valeurs ne sont pas identiques ni même comparables. Nous, exilés, avons plus ou moins accepté ces risques alors vous qui voulez resté en France, acceptez d’assumer vos choix tout comme nous le faisons.
• 

  captier , 29 décembre 2012 @ 14 h 18 min

  je partage entièrement votre avis,jamais je ne laisserais mon pays aux mains d’étrangers,
  quitte à me battre et Dieu sait si je n’aime pas la bagarre,mais bon haut les coeurs.
• 

  captier , 29 décembre 2012 @ 14 h 25 min

  bande de lâches,quelle honte quitter son pays au lieu de le défendre,heureusement que
  nous avons eu JEANNE D’ARC,je vous souhaite bien du plaisir ailleurs.

Comments are closed.