Hier, c’est avec le cœur serré que nous accompagnions les derniers instants d’Alain Juppé, le meilleur d’entre tous. La cérémonie de recueillement s’est déroulée intimement devant la permanence des Républicains. Une cellule psychologique a été ouverte depuis ce matin.
Hier après-midi, dimanche 28 novembre 2016, les militants de l’Action française Bordeaux ont symboliquement enterré la carrière du maire de Bordeaux, Alain Juppé. Élu d’office par les médias, il était parti favori de la primaire de la droite et du centre. Notre édile, candidat du mondialisme, se retrouve pourtant hors-jeu pour l’élection présidentielle de 2017. Rassemblés devant la permanence locale des Républicains (dont les occupants ont fait bien peu de cas de la dépouille de leur idole), nous avons évoqué dans le plus grand recueillement les moments forts d’une carrière politique bien remplie à son propre service : l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, la déstabilisation de la Libye et ses conséquences funestes, ses multiples retournements électoralistes…
Nous n’oublions pas que si le sort des urnes lui fut défavorable, l’élection de son adversaire ne constitue pas pour autant une bonne nouvelle, les deux programmes étant globalement similaires sur les sujets cruciaux, malgré l’excitation médiatique sur le soi-disant « conservatisme » de François Fillon (qui a tenu à rassurer les bien-pensants sur sa capacité à distinguer sa foi personnelle et le bien public).
L’Action française – Bordeaux continuera à dénoncer le libéralisme, l’affairisme et le carriérisme sous toutes leurs formes, auprès de ses compatriotes
